Moyen âge, chronologie, réhabilitation, historiographie, féodalité
Le Moyen Age a fait l'objet dans l'historiographie (manière d'observer un fait) l'objet d'un traitement extrêmement différent suivant les époques. Dès le temps de la monarchie absolue au 17e siècle, le Moyen Age était considéré avec quelques mépris et condescendance, c'était en effet le triomphe de la féodalité des seigneurs qui auraient usurpé les droits du roi. De la sorte la démolition des châteaux féodaux, la domestication de la noblesse, était la marque de la montée en puissance d'un régime politique tout à fait supérieur. A cette même époque d'ailleurs on admire l'antiquité classique, ce qui contribue à dresser du Moyen Age un tableau très négatif, une époque de superstition, une époque pendant laquelle sévit l'intolérance religieuse.
Le 19e siècle voit en partie la réhabilitation du Moyen Age, mais un Moyen Age fantasmé.
[...] De la sorte en France, la monarchie est catholique et le catholique est censé être monarchiste. Tout le 19e siècle sera marqué par cette ambiguïté et ainsi de manière presque évidente les républicains seront très largement anti catholiques ou anti cléricaux puisque être catholique c'était aussi être monarchiste. Paragraphe 2 Une basse culturelle largement étrangère à l'écrit : il faut bien comprendre que jusqu'à la Révolution en théorie jusqu'au milieu du 19e siècle, la transmission de l'écrit est tout à fait marginale de même d'ailleurs qu'est minoritaire la pratique du français. [...]
[...] C'est la possibilité de le diffuser, ceux qui avaient ce monopole vont s'en sentir dessaisi. C'est pourquoi l'église va mettre à l'index la liste des lectures interdites aux chrétiens. On peut également mettre en avant et d'ailleurs lier à l'imprimerie, la reforme religieuse protestante. A partir de 1517 se développe en Europe une nouvelle manière de voir le christianisme. Ce qu'on appelle la religion reformée le protestantisme avec l'idée de Martin Luther. Cette idée que pour la 1ere fois depuis l'antiquité, le pape ne va pas parvenir à rétablir l'unité religieuse. [...]
[...] Pour faire cela on doit avoir marine de guerre puissante et elle doit disposer de points d'appui. Dès la fin du 15e siècle et avec l'arbitrage du pape une série de décisions partage l'espace maritime atlantique qui est en train de se découvrir. Les décisions solennelles (La Bulle) rendues par le pape. Tordesillas 1494 : ligne imaginaire tracée à 1800 km à partir du cap vert, il est dit que désormais ce qui était à l'ouest ça serait espagnol et ce qui serait à l'Est portugais. [...]
[...] C'est aussi la victoire de l'armée royale française sur les anglais qui met fin à la guerre de 100 ans à Castillon-la –bataille. - 1492 : 2 janvier c'est la chute de Grenade, c'est-à-dire c'est la chute du dernier royaume musulman dont la péninsule Ibérique, c'est-à-dire que c'est la fin politique de l'Espagne musulmane. Boabdil : dernier roi de Grenade. Pendant que la ville tombait, Christophe Colombe réussit à faire financier son opération de découverte à l'ouest par la couronne d'Espagne. Finalement au mois d'octobre 1492 Colombe débarque quelque part dans les Bahamas. (A. Vespucci d'où le nom Amérique). [...]
[...] Donc la question de la légitimité est essentiellement d'essence divine. Il faut ajouter à cela que n'existe dans l'Europe du Moyen Age et du monde moderne aucune alternative. Ce qui se nomme république doit être compris cm les transcriptions des mots res publica c'est-à-dire la chose publique, c'est-à-dire l'état. Parmi ces républiques le plus connues encore aujourd'hui est celle de Venise. Venise est tenu en main par une aristocratie de la fortune, une ploutocratie qui se coopte en prenant bien soin de ne pas laisser tout le pouvoir dans les mêmes mains. [...]
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