Le Moyen-âge est une période où l'Occident se définit par la chrétienté. Les tolérances concernaient seulement les juifs, à un moment donné, avant d'être persécutés. Les Byzantins ou orthodoxes étaient considérés comme des frères orientaux, jusqu'au schisme de 1054. Les croisades permettent aux Orientaux de redécouvrir l'Orient. Le musulman est considéré comme un païen à éliminer. L'islam n'intéresse que très peu les chrétiens.
Le spectre de l'hérésie est très négatif. On ne peut le comprendre qu'en face de celui qui représente l'orthodoxie (bonne opinion). À partir de l'Écriture (ancien et nouveau testament), on établit une tradition, par l'exégèse. L'hérétique est celui qui se place à côté des Écritures et des exégèses. Le christianisme se met en place entre le II et le IVe siècle apr. J.-C. Saint Augustin est un homme sur lequel on va s'appuyer. Le christianisme au départ se base sur les conciles œcuméniques : Nicée 325, credo.
L'hérésie vient d'un mot grec signifiant choix. Il apparaît dans le Nouveau Testament avec Saint-Paul. Dès qu'il y a un mouvement religieux, des contestateurs apparaissent. Y est associé le terme d'hérésiarque, le meneur. L'origine remonte au judaïsme, où différents courants de pensée régnaient : sadducéens, esséniens, pharisiens et zélotes. Le christianisme est multiple dès le début de l'histoire chrétienne. Les premiers siècles sont marqués d'une abondance de lutte pour définir la vraie foi.
On associe le triomphe de Constantin entre orthodoxie et pouvoir impérial. La première grande hérésie concerne l'arianisme (fils du père, engendrement, création, même nature que le père…). L'Église devient symbole de richesse et de pouvoir. Le moyen âge met en place le système répressif le plus complet.
[...] - Le XIIe siècle voit triompher la pauvreté en lien avec les croisades et l'expansion des villes. Naissance des vaudois et des cathares. Ces mouvements furent repris par l'Eglise, avec deux sauveurs (Saint Dominique et Saint François d'Assise) et les mouvements évangéliques. - Le XIIIe et le XIVe siècle, avec les hérésies de l'esprit, c'est à dire des crises internes à l'Eglise liées au niveau de la mystique. - La fin du Moyen-Age avec Hus et Wycliffe. Ce sont toutes des manières différentes de vivre le christianisme et le catholicisme. On parle d'un christianisme médiéval varié. [...]
[...] On va condamner les consuls des villes, les vicaires généraux il y a un durcissement de la machine inquisitoriale, qui fait que de nombreuses plaintes sont envoyées au pape et au roi Philippe le Bel. Ce dernier ne voulant pas de l'autorité papale. En 1286, les Carcassonnais font appel et dénoncent les conditions infâmes des prisonniers de Carcassonne. Le pape sous la pression du roi, fait arrêter un temps l'Inquisition. La réouverture du procès de Castel-Fabre, enterré au cimetière du couvent des franciscains. On le dénonce comme hérétique et on veut bruler ses restes. [...]
[...] Quand il mourut le siège fut rompu et les coalisés neutralisés. En 1215, le concile de Latran est proche de faire arrêter la croisade. Simon de Montfort meurt lors du siège du Toulouse par une pierre lancé par une femme entre ses yeux. La croisade royale entreprise par Louis VIII amène la soumission de Raymond VII qui se traduit par la pénitence sur l'esplanade de Notre Dame de Paris où il est fouetté et est humilié. Le traité de Paris prévoit le rattachement du Languedoc à la France si l'héritière de Raymond VII, Jeanne de Toulouse se marie avec le frère de Louis IX, Alphonse et qu'ils n'ont pas d'enfants. [...]
[...] Robert d'Arbrissel (1045-1116) Il est un enfant de prêtre et vit dans l'indignation. Il se convertit et adopte l'idéal de la réforme grégorienne. Dès lors il vit pour expier son péché originel et pour vivre dans un idéal de sainteté. Il est archiprêtre de Rennes et participe à la réforme de son diocèse avec son évêque. En 1095, il abandonne sa position et fuit dans la forêt de Craon. Il obtient en 1096 une licence de prédication qui lui est délivrée par le pape Urbain II. [...]
[...] Mouvements dissidents et hérésies médiévales Le Moyen-âge est une période où l'Occident se définit par la chrétienté. Les tolérances concernaient seulement les juifs, à un moment donné, avant d'être persécutés. Les Byzantins ou orthodoxes étaient considérés comme des frères orientaux, jusqu'au schisme de 1054. Les croisades permettent aux Orientaux de redécouvrir l'Orient. Le musulman est considéré comme un païen à éliminer. L'islam n'intéresse que très peu les chrétiens. Le spectre de l'hérésie est très négatif. On ne peut le comprendre qu'en face de celui qui représente l'orthodoxie (bonne opinion). [...]
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