« L'air de la ville rend libre » dispose cet adage. Cet extrait de texte historique à valeur normative est un extrait de la charte de commune accordée par le roi Louis VII à Senlis rédigé à Paris en 1173. Ce recueille provient des « Histoire des institutions municipales de Senlis » créé en 1881. Louis VII surnommé Louis VII le Jeune régna de 1137 à 1180. Dans l'administration de son domaine, il multiplie les communautés rurales sur le modèle se celle de Lorris en Gâtinais et s'efforce de se faire reconnaître comme le protecteur naturel du clergé. Il renforce son autorité, créant de nouvelles prévôtés, combattant la tendance à l'hérédité des offices royaux et achevant l'œuvre paternelle de soumission des seigneurs de l'Ile-de-France. Nous pouvons constater que Louis VII est un acteur de l'évènement puisqu'il encourage les mouvements urbains chez ses vassaux. La royauté apparaît comme l'allié des villes d'où l'importance de cette charte. De part cette charte, Louis VII « officialise » la reconnaissance de la commune de Senlis. Féodalité et seigneurie constituent une organisation politique et sociale qui s'est développée en l'absence de pouvoir central solide ; dans le système féodo-seigneurial, les prérogatives de puissance publique sont fractionnées et dispersées entre de multiples détenteurs qui prétendent à la « souveraineté » dans leurs seigneuries. Ce système n'est point une anarchie. C'est une organisation ayant ses principes et son droit ; à l'échelle du royaume, elle ne laisse pas de place à un pouvoir central et la notion de chose publique lui est étrangère. A partir du XIIe siècle. cependant, le monde féodal évolue sensiblement. Des regroupements s'opèrent à l'intérieur de vastes territoires seigneuriaux qu'on appelle comtés ; le mouvement d'émancipation urbaine se développe. La royauté en tire parti car il voit un moyen d'affaiblir ces vassaux directs. Ainsi pour se prémunir contres les engagements seigneuriaux, les villes demandes fréquemment qu'il y ai des écrits mais qu'elles soient ratifiées par le roi. Nous pouvons alors nous demander quelles sont les motivations et les conséquences de la rédaction de la charte des communes accordée par le roi Louis VII à Senlis ? C'est pourquoi dans un premier temps il convient d'abord d'analyser les motivations liées à la rédaction de la charte de commune (I), puis dans un second temps, les conséquences de la reconnaissance de se statut urbain (II).
[...] Les villes reprennent de l'activité et retrouve leurs importances. Cette renaissance dans les villes va s'accompagner d'un mouvement de contestation des pouvoirs seigneuriaux. Les habitants des villes cherchent à échapper à l'autorité du seigneur : en vue de conserver la paix dans le futur, nous avons octroyé a Senlis de devenir commune Ce mouvement va obliger les seigneurs à donner des privilèges. Tous les seigneurs ne vont pas réagir de la même manière. Plus leurs sujets sont riches et plus ils peuvent le devenir également. [...]
[...] Ce système n'est point une anarchie. C'est une organisation ayant ses principes et son droit ; à l'échelle du royaume, elle ne laisse pas de place à un pouvoir central et la notion de chose publique lui est étrangère. A partir du XIIe siècle. cependant, le monde féodal évolue sensiblement. Des regroupements s'opèrent à l'intérieur de vastes territoires seigneuriaux qu'on appelle comtés ; le mouvement d'émancipation urbaine se développe. La royauté en ire parti car il voit un moyen d'affaiblir ces vassaux directs. [...]
[...] Le mouvement urbain Introduction L'air de la ville rend libre dispose cet adage. Cet extrait de texte historique à valeur normative est un extrait de la charte de commune accordée par le roi Louis VII à Senlis rédigé à Paris en 1173. Ce recueille provient des Histoire des institutions municipales de Senlis »créé en 1881. Louis VII surnommé Louis VII le Jeune régna de 1137 à 1180. Dans l'administration de son domaine, il multiplie les communautés rurales sur le modèle se celle de Lorris en Gâtinais et s'efforce de se faire reconnaître comme le protecteur naturel du clergé. [...]
[...] La seconde motivation principale réside dans le problème des villes où il y a un besoin de légalisation de la part du peuple Ceci fera l'objet de notre deuxième sous partie. A / Une nécessité d'apaiser les tensions au sein du royaume Au Xe siècle, la ville est composée d'une seigneurie laïque ou ecclésiastique. Il faisait administrer la ville par un administrateur : le bailli. C'est lui qui percevait les impôts et rendait la justice. La situation se transforme au XIIe siècle. les croisades entraînant la renaissance économique. [...]
[...] Nous pouvons constater que le seigneur conserve une partie de son autorité sur la commune de Senlis. Cependant son autorité se limite aux affaires qui relèvent surtout des relations extérieures à la ville de Senlis. C'est une sorte de droit de regard qui est dévolue au seigneur. Le seigneur peut refuser certaine règle portant sur les relations intérieur et extérieur, mais la population n'est pas obligé de suivre ce refus moyennement une compensation : les hommes de corps de cette commune peuvent prendre les épouses qu'ils voudront, à condition de requérir la permission de leur seigneur. [...]
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