Charles : fils ainé de la famille, né le 24 février 1500.
Père de Charles : Philippe le Beau, héritier de la maison de Bourgogne et de la maison de Habsbourg.
Mère de Charles : Jeanne, fille des rois catholiques, unique héritière des couronnes de Castille et d'Aragon.
Frères et sœurs : Eléonore, Isabelle, Ferdinand, Catherine, Marie.
A la mort du père (en 1506) : Charles hérite de l'héritage bourguignon. Alors duc de Luxembourg, il devient duc de Bourgogne. Il est confié à sa tante maternelle Marguerite d'Autriche, qui s'occupe également du reste de la famille, la mère de Charles étant placée en résidence surveillée atteinte de folie.
[...] Exercice du pouvoir Charles s'efforce de gouverner personnellement et se porte là où il pense le mieux pouvoir exercer son pouvoir. Il porte une grande attention à ses résidences successives et ses déplacements : il est là où se posent les plus grands problèmes. La pratique du gouvernement personnel s'accompagne chez Charles d'une pratique solitaire du pouvoir. D'abord aidé par des chanceliers, il préfère n'avoir ensuite que des secrétaires pour transmettre ses ordres. Conséquence de cette volonté d'exercice personnel du pouvoir sans partage : la nécessité faire fonctionner les institutions en l'absence du souverain. [...]
[...] Accord avec le pape : Charles intervient dans les questions italiennes Guerre avec le roi de France, François Ier, ranimée durant l'été 1521 : guerre qui se déroule sur plusieurs fronts. Retraite des troupes de Charles Quint en octobre 1521, Charles va en Espagne Organisation du pouvoir a. Bases du pouvoir Le blason de Charles Quint met en évidence le caractère composite des territoires qu'il a reçus dont l'unité ne tient qu'à sa personne. La titulature des actes de Charles Quint indique très nettement l'étendue et la nature des héritages reçus. [...]
[...] Le blason de Charles : b. Idées, sentiments de Charles Charles apparaît comme un héritier, comme un heureux bénéficiaire de combinaisons matrimoniales et patrimoniales réalisées depuis trois générations. La réussite parfaite de la politique des mariages donne à Charles Quint le sentiment très puissant d'avoir été choisi pour accomplir les volontés de Dieu sur terre. Toute sa vie, Charles a eu la certitude de détenir son pouvoir par la grâce de Dieu, d'être le représentant de Dieu sur la terre et d'avoir des devoirs envers Dieu. [...]
[...] Dans l'Empire (mai 1520-juillet 1522) Mort de Maximilien, grand-père maternel de Charles en janvier 1519 : Charles hérite de la maison de Habsbourg et peut prétendre à devenir empereur. Elu empereur le 28 juin 1519. Il devient Charles V en Allemagne. Couronné roi des romains en octobre 1520. Il ne peut jouir de la plénitude du pouvoir impérial qu'après le sacre impérial par le pape alors il deviendra chef temporel du peuple chrétien et peut choisir son successeur. Dès lors : - tous les conseillers de Charles Quint disparaissent. - Il ambitionne d'assurer l'unité de l'Empire par la force. [...]
[...] Dans les états de Habsbourg : collaboration étroite entre les deux frères (Ferdinand + Charles), mais c'est Ferdinand, après le partage avec son frère en 1521, qui détient la souveraineté. Dans l'Empire : Ferdinand reçoit une lieutenance, puis Charles Quint le désigne comme son successeur. Par ces délégations de pouvoir, Charles se trouve libéré du détail de l'exercice du pouvoir et peut mener par lui-même les grandes affaires diplomatiques, militaires et religieuses. d. Les institutions L'organisation administrative des anciens Etats réunis par Charles reste ce qu'elle était avant l'union personnelle. Chaque état possède des conseils de gouvernement. [...]
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