Paix catholique, Philippe II, monarchie espagnole, unité de la péninsule ibérique, patrimoine de Charles Quint
Le patrimoine de Charles Quint est divisé en deux branches des Habsbourg : La branche espagnole de Philippe II et la branche autrichienne de Ferdinand.
La fin des conflits : la paix catholique (1555-1559):
• Philippe II hérite du Milanais, de Naples des Pays-Bas, des couronnes d'Espagne et de l'Amérique, à 28 ans.
• 1539 : Il est nommé régent d'Espagne par son père
• 1548 à 1551 : il reçoit l'investiture du duché de Milan
• 1554 : Philippe, veuf, quitte l'Espagne pour l'Angleterre où il épouse Marie Tudor.
• Juillet 1554 : il reçoit son héritage de la main de son père.
La paix du Cateau-Cambrésis signée, Philippe II s'installe en Espagne à l'Escorial, gouvernant son Empire de sa table de travail (1573).
[...] Une partie des français ne reconnaît pas un roi hérétique tel qu'Henri IV. Philippe II ordonne à Farnèse d'intervenir aux côtés des Ligueurs pour obtenir la levée du siège de Paris. La conversion d'Henri IV, puis son sacre, retirent toute signification à une guerre qui se traîne quelques années encore. Depuis 1586 : Maurice de Nassau a pris la tête des forces des provinces du Nord. Conclusion L'œuvre de Philippe II est une œuvre consolidation intérieure et extérieure. - Consolidation de l'absolutisme - Consolidation de l'unité catholique de l'Espagne - Consolidation des frontières avec les Turcs - Consolidations des pouvoirs en Italie sous contrôle espagnol - Consolidation des de la coupure religieuse des Pays-Bas - Consolidation du front protestant avec l'Angleterre, les Pays-Bas, la Suisse, les Etats allemands. [...]
[...] Guillaume d'Orange apparaît à tous comme le chef de la révolte. C'est pourtant le duc d'Alençon, frère du roi de France qui prend la tête de ce mouvement. Au milieu de tout cela, les troupes espagnoles se soulèvent et pillent la ville d'Anvers. Les états signent la pacification de Gand qui marque une entente entre Guillaume d'Orange, les états généraux et les états particuliers. 9 janvier 1577: Les états généraux proclament leur unité dans l'Union de Bruxelles Don Juan n'arrive pas à rétablir la paix. [...]
[...] Les traditions des anciens royaumes demeurent vivaces, prêtes à être réactivées à la première occasion et à entraîner un sécession des périphéries. Le champion de l'Eglise romaine (1580-1598) A partir 1580, Philippe II mène un politique d'intervention partout où l'Eglise est menacée. Il esquisse même une politique de reconquêtes visant à faire revenir à l'Eglise romaine ceux qui s'en s'ont séparé. Philippe II agit en accord avec les papes. Après 1580, Philippe II a les moyens d'apparaître comme le champion de l'Eglise catholique. [...]
[...] Philippe II soutient les prétentions au trône d'Angleterre de la catholique Marie Stuart. 1570 : Elisabeth Ière est excommuniée par le pape. Depuis 1578 : le duc de Parme, Farnèse, a pris le commandement d'une partie des Pays-Bas (divisés en 2). L'avantage va à Farnèse petit à petit, dans les années 1578-1579. Philippe II veut abattre l'Angleterre protestante. (il envoie une flotte vers la Manche, mais il échoue). Eté 1589 : évolution de la situation politique en France. Amène Philippe II à intervenir directement. [...]
[...] Il est surnommé ainsi par la forme de son gouvernement. Il reçoit des rapports des vices rois ou des gouverneurs. Il aidé par un secrétariat (composé de deux secrétaires) Les conseils organisés ont une double fonction : conseils territoriaux (Indes, Castille, Navarre, Aragon, Italie), les autres sont spécialisés (Finances, conseil d'Etat de guerre, l'Inquisition). C'est donc un système bureaucratique, bien rodé, mais difficilement maniable à cause de la lenteur des voies, et car c'est un système qui risque de tomber dans la routine. [...]
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