Langage héraldique, arme, ducs de Bourgogne, Bourgogne, Jean Sans Peur, Philippe le Bon, Charles le Téméraire
Les auteurs de ces armoiries sont les ducs eux-mêmes : ils les composent, les recomposent. Il y a une transmission héréditaire des armes => fils aîné (armes pleines). Mais ici, il y a quand même des modifications de ces armes, reflétant la montée en puissance des ducs de Bourgogne.
[...] Il est alors duc de Bourgogne, duc de Brabant et duc de Limbourg (en plus tous les titres comtaux). Il fait figurer ses trois titres ducaux sur son blason. Le champ terrorial est subdivisé : armes de Bourgogne et armes de Brabant en 2 et armes de Bourgogne et armes de Limbourg en 3. Toujours au centre : armes de Flandres. La part de la Bourgogne représente le double que duché acquis plus tard, cela montre l'origine de la puissance. Charles le Téméraire reprend les armes de son père. [...]
[...] : o Partitions : divisions du champ de l'écu. Souvent l'écartelé qui permet de combiner les armes du père et les armes de la mère (surtout quand la lignée maternelle est la plus prestigieuse). Il est possible de mêler plusieurs partitions et les démultiplier à l'infini. o Pièces : car cela donne l'impression qu'on a jouté une pièce sur l'écu - Les meubles : on dispose d'un choix absolu, pas de limite. Animaux (lion, poissons). Souvent armoiries parlantes (dauphin pour le Dauphin, un bar pour les ducs de Bar). [...]
[...] Blason de Charles le Téméraire Reprise des armes à l'identique. Les armes royales occupent la moitié du champ de la bannière, alors que c'est l'ennemi irréductible du roi de France en place, Louis XI. Ces armes, presque royales, sont un choix délibéré des ducs de Bourgogne car ils auraient pu reprendre à l'identique le blason des ducs de Bourgogne. Le choix de l'écartelé par Philippe le Hardi sert à manifester qu'il est à la fois issu de la famille royale et duc de Bourgogne. [...]
[...] Le langage héraldique : les armes des ducs de Bourgogne Les auteurs de ces armoiries sont les ducs eux-mêmes : ils les composent, les recomposent. Il y a une transmission héréditaire des armes fils aîné (armes pleines). Mais ici, il y a quand même des modifications de ces armes, reflétant la montée en puissance des ducs de Bourgogne. On note sur ces armes l'affirmation d'un lignage royal. En 2-3 générations, la famille de Bourgogne devient l'un des plus puissants lignages d'Europe. [...]
[...] A la fin du Moyen-Age, tout le monde peut avoir des armoiries, même des non nobles. Un problème de codification se pose avec la démocratisation de cette pratique. On élabore alors une série de règles pour faciliter la lecture et l'identification par les hérauts d'armes (chargés de compter les morts sur le champ de bataille et d'ainsi de dire qui à gagner). On compose au même moment des armoriaux pour que les hérauts puissent les étudier. Au XIVe sont rédigés les premiers traités de composition héraldique. [...]
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