Selon la tradition des Mérovingiens eux-mêmes, le grand-père de Clovis se serait appelé Mérovée. Au lendemain de la bataille de Soissons en 486, il existe en Gaulle deux forces politiques. D'une part les royaumes barbares à savoir les Wisigoths, les Burgondes et les Francs, et d'autre part, à côté d'eux, il y a un pouvoir unifié qui est l'Eglise.
En Gaulle à la fin du Ve siècle, l'Eglise est la seule structure qui est restée comme héritage de l'Empire romain. En outre, les évêques sont les seuls à avoir plus ou moins une vision globale de l'état politique de la Gaulle. Ils se réunissent et tiennent des assemblées appelées conciles.
Bien que les rois barbares fussent divisés la situation de l'Eglise était périlleuse car le christianisme était coupé en deux tendances. Mais avec la victoire de Clovis, il y aura un roi orthodoxe, comme l'église et un seul royaume. Il y a d'un côté un état mérovingien unifié et de l'autre une Eglise unifiée.
Néanmoins les deux états sont unis. Comment le pouvoir séculier va-t-il s'appliquer ?
[...] Section 4 : la loi salique Fondée sur un principe qui est celui des compositions pécuniaires. Lorsqu'il y a une infraction, le coupable doit composer avec sa victime, c'est-à-dire la dédommager par une somme d'argent. C'est un catalogue, la loi salique de tarif pour chaque peine. On est ici dans l'idée d'un droit pénal privatiste. L'indemnisation de la victime l'emporte sur la peine publique. La victime n'a plus le choix entre se venger et demander une compensation, elle ne peut plus se venger. [...]
[...] Le roi devait périodiquement tourner dans son royaume pour obtenir le serment d'allégeance. Enfin, ce système tout entier fondé sur les liens personnels pose un inconvénient quand le roi ne peut pas tourner dans son royaume. Il sera obligé de se faire représenter et les gens vont prêter serment au comte et non au roi. La notion abstraite de représentation n'était pas compréhensible, ce qui comptait était l'esprit concret. Les comtes sont un écran entre le roi et la population. [...]
[...] Ce tuitio prend d'abord une fonction de médiation de l'évêque. - vers la fin de l'empire, la pression du pouvoir central et fiscal devenait insupportable. Ils avaient l'habitude de recourir à l'évêque pour demander de faire médiation entre les pouvoirs impériaux et le peuple. Dès la fin du siècle, l'empereur va créer une nouvelle fonction qui est celle de defensor, et qui est une personne choisie parmi les habitants importants de la grande ville qui est désignée par ses concitoyens pour 5 ans, comme le défenseur de la cité. [...]
[...] Il s'agit d'un droit comparable dû moins sur deux points au droit romain. Car jusqu'au moment où les Germaniques s'implantent les règles des Germains étaient orales, c'était la coutume des ancêtres. Ainsi dans un domaine clé, le droit de famille, le mariage germanique résulte exclusivement d'un accord entre deux familles. S'agissant du droit pénal, c'est de la vengeance privée, la plupart des crimes étaient considérés comme des offenses dont la victime pouvait se venger. Mais elle pouvait aussi renoncer à cette vengeance moyennant une compensation qui peut être pécuniaire. [...]
[...] La juxtaposition de deux traditions : la royauté mérovingienne Selon la tradition des Mérovingiens eux-mêmes, le grand-père de Clovis se serait appelé Mérovée. Au lendemain de la bataille de Soissons en 486, il existe en Gaulle deux forces politiques. D'une part les royaumes barbares à savoir les Wisigoths, les Burgondes et les Francs, et d'autre part, à côté d'eux, il y a un pouvoir unifié qui est l'Eglise. En Gaulle fin l'Eglise est la seule structure qui soit restée comme héritage de l'Empire romain. [...]
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