Jeanne d'Arc est l'un des personnages les plus connus du XV ème siècle, mais elle reste pourtant mystérieuse. La vie de Jeanne d'Arc s'inscrit dans le contexte de la Guerre de Cent Ans, qui consiste en une série de conflits armés entre la France et l'Angleterre de 1337 à 1453. Le principal prétexte de ces conflits est la revendication de la couronne de France par les Anglais. Les Français, gouvernés par le roi fou Charles VI, sont affaiblis par le conflit qui oppose la maison de Bourgogne alliée à Henry V (roi d'Angleterre, qui conquiert tout le territoire au Nord de la Loire, y compris Paris) et la maison d'Orléans qui soutient le roi de France.
Lors de la signature du Traité de Troyes (20 mai 1420), Charles VI reconnaît Henry V comme son héritier et régent de France, et répudie son fils Charles (futur Charles VII). Ce dernier refuse les termes du traité et continue à combattre les Anglais qui envahissent le sud de la France. En 1422, les rois Henry V et Charles VI meurent en laissant la France divisée entre un roi légal : l'Anglais Henry VI, encore enfant, qui tient la France du Nord grâce à l'aide du duc de Bourgogne ; Et un roi qui se dit légitime, le dauphin Charles VII « roi des Bourges » qui tient le Sud du Pays. Domrémy, un des derniers bourgs dépendant du roi de France et lui étant resté fidèle, se situe à la frontière entre les deux France.
[...] L'hostilité croissante contre Jeanne L'épopée de Jeanne d'Arc met fin aux succès des Anglo-Bourguignons. Jeanne parvient à reconquérir Troyes (30 mai 1430) et Châlons (14 juillet 1430) par la diplomatie. Le 17 juillet 1430, le dauphin Charles est sacré à Reims par l'archevêque Regnault de Chartres. La cérémonie du sacre se fait en grande pompe, mais Reims est en pays bourguignon. Le duc Philippe III de Bourgogne n'assiste pas au sacre malgré l'exhortation de Jeanne à le faire. Après avoir été sacré et reconnu roi légitime, Charles VII entend mener sa politique personnellement. [...]
[...] En 1422, les rois Henry V et Charles VI meurent en laissant la France divisée entre un roi légal : l'Anglais Henry VI, encore enfant, qui tient la France du Nord grâce à l'aide du duc de Bourgogne ; Et un roi qui se dit légitime, le dauphin Charles VII roi des Bourges qui tient le Sud du Pays. Domrémy, un des derniers bourgs dépendant du roi de France et lui étant restait fidèle, se situe à la frontière entre les deux France. C'est dans ce bourg que naît vers 1412, Jeanne d'Arc, fille de Jacques d'Arc (ou Darc) et d'Isabelle Romée. [...]
[...] Jeanne d'Arc parvint à faire sacrer Charles VII et ne renia jamais sa mission. Mais surtout, elle permit à la France de prendre conscience d'elle-même. Avant la guerre, il y avait des provinces françaises mais pas de peuple français. C'est au milieu des souffrances que le peuple s'est formé autour du sentiment qu'il formait une véritable nation. Aujourd'hui, on connaît surtout Jeanne d'Arc à travers les fêtes qui lui sont consacrées à Orléans (1er mai), mais aussi par l'utilisation de son image et de son action par les partis politiques d'extrême droite comme le Front National par exemple. [...]
[...] , Paris Georges et Andrée DUBY, Les procès de Jeanne d'Arc, Gallimard, coll. Folio Histoire Paris. Régine PERNOUD, J'ai nom Jeanne la Pucelle, Découverte Gallimard Histoire, Paris Lucien FABRE, Jeanne d'Arc, Tallandier, coll. Figure de proue, Paris Jean FAVIER, La Guerre de Cent Ans, Fayard, Paris Gerd KRUMEICH, Jeanne d'Arc à travers l'Histoire, Albin Michel Alain DECAUX et André CASTELOT, Dictionnaire illustré de l'Histoire de France, Perrin, Paris Encyclopédie Hachette 2000 (CD ROM) Encyclopédie Universalis T.12. L'Histoire, 210, mai 1997. FILMOGRAPHIE 1994, Jeanne la Pucelle de Jacques RIVETTE. Int : Sandrine Bonnaire. [...]
[...] Le nouvel inquisiteur de France : Jean Bréhal fut en faveur de Jeanne et rendit un verdict qui allait dans le sens de ses convictions. Ainsi le 7 juillet 1456, dans la salle du palais de l'archevêque de Reims : Jean Juvénal des Ursins, les commissaires pontificaux déclarèrent : [ ] le procès de condamnation de Jeanne et la sentence entachée de vol, de calomnies, d'iniquité, de contradiction, d'erreurs manifeste en fait et en droit y compris l'abjuration, les exécutions et toutes leurs conséquences et, par suite, nuls, invalide, sans valeur et sans autorité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture