Cours d'Histoire niveau Licence sur l'explosion de l'Islam.
[...] II La conquête arabe Le successeur de Mahomet le calife Abou Bakr, termine l'unification arabe et contrôle ainsi toute l'Arabie. Pour calmer l'agitation des tribus, il les envoie au combat pour leurs assure une part du butin, propager la Révélation de Mahomet et faire la guerre au infidèles. L'armée perse s'effondre au premier choc : l'Empire perse est rayé de la carte. Es troupes d'Héraclius ne font pas mieux : elles sont vaincues. Damas et Jérusalem tombent, la Syrie et la Palestine sont conquises ; en 641 c'est le tour de l'Egypte puis de la Mésopotamie et de l'Arménie. [...]
[...] Pour eux, le successeur de Mahomet doit être choisi dans sa famille. Mahomet était d'abord un chef religieux : les chiites attendent un imam, chef religieux musulman, qui prendra la suite d'Ali, tué en 661. Hégire : les pays musulmans ont adopté, et considèrent aujourd'hui encore, l'hégire, en 622, comme point de départ d'une ère nouvelle. Mais l'année islamique étant de 365 jours, la conversion à l'ère chrétienne ne peut se faire en soustrayant simplement 622 années ; elle exige un calcul compliqué ou, plus simplement, le recours à une table de concordances. [...]
[...] Le titre de calife devient vite héréditaire. Les califes omeyyades sunnites (680-750) gouvernement depuis Damas, dans la tradition administrative byzantine ; en 750 une révolution porte au pouvoir la dynastie chiite des abbassides, inspiré par la tradition perse qui gouverne depuis Bagdad ? Pour gouverner ils font appel à des mercenaires turcs. Convertis à l'Islam, ces mercenaires permettent aux gouverneurs de province de s'émanciper du pouvoir du calife. Un califat omeyyade est ainsi fondé en Espagne, et un califat chiites en Afrique puis en Egypte (Fatimides). [...]
[...] III L'organisation politique de la conquête Pour succéder à Mahomet, on choisit donc Abou Bakr, meilleur”, mais la famille du prophète, notamment son gendre Ali (époux de sa fille Aïcha), est frustrée. D'où une guerre civile où s'affrontent surtout sunnites et chiites. Les premiers triomphent. L&a conquête aggrave le problème : les conversions sont nombreuses et les convertis ne payent plus le tribut. Avec des moyens réduits, il ne s'agit donc plus de gouverner seuls Arabes, très minoritaires, mais un vaste Empire. [...]
[...] L'explosion de l'Islam L'affrontement entre les empires romain et perse a fait de l'Arabie un intermédiaire obligé et donc prospère, où se côtoient toutes les religions. Profitant de l'impopularité des régimes byzantin et perse, les musulmans s'assurent en vingt ans le contrôle d'immenses territoires. Mais l'Islam a du mal à trouver son équilibre politique. Rome et la Perse étaient en guerre depuis le cinq siècles, quand l'empereur byzantin Héraclius écrase enfin les Perses : en 629, il célèbre son triomphe à Constantinople. [...]
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