Hôtel de Senneville, historique de l’hôtel, propriétaires, description de l’hôtel, famille Dufour
Le premier Hôtel appartenait à la famille Dufour, il est plus petit que celui actuellement existant et datait de 1446. A l'époque on l'appelait l'hôtel des presses vraisemblablement par allusions aux différentes machines que possédait la famille. La famille fut même anoblit plus tard par Louis XI en reconnaissances aux aides faites à l'Eglise St. Maclou.
Guillaume le Fieu, Sieur de Méréville, un contemporain de Catherine de Médicis (trésorier de son écurie), plus tard receveur des finances de Normandie va profondément modifier l'hôtel pour se rapprocher de celui que l'on connait aujourd'hui. En effet certains détails de la façade, comme les attributs militaires qui décorent le fronton de la façade indiquent qu'il s'agit d'une résidence de choix pour quelqu'un d'accrédité par Rouen. Le Fieu y vit donc jusqu'à sa mort le 9 novembre 1583. On retrouve des noms d'excellente lignée dans ses successeurs, l'hôtel étant paré d'une certaine décoration, il sert de demeure à des personnes de haut rang, comme des gentilshommes de robe ou d'épée, appartenant à la bonne noblesse de la province.
[...] Le méridien lors de ces travaux disparus. Les deux façades principales et les deux travées en retour d'ailes sur la cours d'honneur on cependant retrouvés tout leurs éclat et constituent un exemple unique de ce qu'était à Rouen un hôtel du temps d'Henri IV. Le ravalement récent laisse entrevoir nettement que ces décors des fenêtres sur jardin ne sont pas fait de plâtre. Mais sculptés dans la même pierre que le reste de la construction. C'est pourquoi il nous paraît difficile d'affirmer que cette façade est plus jeune de quelques 150 ans que la façade sur cours. [...]
[...] Introduction Historique de l'hôtel. Les propriétaires successifs de l'hôtel. Le premier Hôtel appartenait à la famille Dufour, il est plus petit que celui actuellement existant et datait de 1446. A l'époque on l'appelait l'hôtel des presses vraisemblablement par allusions aux différentes machines que possédait la famille. La famille fut même anoblit plus tard par Louis XI en reconnaissances aux aides faites à l'Eglise St. Maclou. Guillaume le Fieu, Sieur de Méréville, un contemporain de Catherine de Médicis (trésorier de son écurie), plus tard receveur des finances de Normandie va profondément modifier l'hôtel pour se rapprocher de celui que l'on connait aujourd'hui. [...]
[...] Au fond du jardin se trouvait un petit pavillon aujourd'hui disparu. La façade sur jardin de ce corps de logis central est très différente de celle sur cours, on accède de ce côté au rez-de-chaussée surélevé par un perron de pierre en fer à cheval de la fin XVIème début XVIIème. La façade est construite en pierre avec table saillante en briques, chaines d'angles à bossage et frises continues à entrelacs, séparant le rez-de-chaussée du premier étage lui-même couronné d'une frise à palmettes analogue aux faux chapiteaux de la façade principale. [...]
[...] C'est également à lui que l'on doit la décoration de l'intérieur, même si les boiseries sculptées de style Louis XVI on été démontées en 1940, pour embellir l'appartement parisien de M. De Pommereu. Le sous sol est orné d'une cheminée assez vaste. Sa simplicité suggère que le sous-sol renfermait les offices, cuisine, et salle du commun (salle à manger des domestiques) conformément aux règles du XVIème. L'hôtel est distribué par deux escaliers intérieurs identiques fichés dans les deux ailes latérales, ces escaliers à large retour d'angle sont munis de rampes en fer forgé. [...]
[...] Classement au patrimoine. Le 13 juillet 1926 le portail de la rue Damiette est inscrit à l'inventaire sous la propriété d'Armand de Pommereu, s'en suivra une procédure dont nous avons tenté de retracer le fil, le bâtiment principal, entre cours et jardin a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, à partir de son rachat par la ville de Rouen en 1943. La procédure paralysée par la fin de la guerre va reprendre en 1952, avec pour projet l'extension de la protection aux façades et toitures sur cours et sur jardin. [...]
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