Histoire de la patrimonialisation, ministère de la culture, mécénat culturel, colbertisme culturel, tradition antiquaire
Le patrimoine est une construction sociale, avec une variété de points de vue, c'est une notion devenu à la mode en particulier en France où il y a un vrai intérêt spécifique depuis un quart de siècle. Cela commence de manière officielle en 1978 d'une direction du patrimoine au ministère de la culture, qui regroupe les différents services (dont l'inventaire désormais décentralisé à la région).
[...] Le développement de l'humanisme, les voyages d'érudition à Rome puis en Europe, l'intérêt des élites européennes pour des objets qui se diversifient, s'émancipent du carcan italien pour s'intéresser à la Grèce mais aussi à l'Egypte. Ces érudits sont appelés des antiquaires, ils se démarquent des humanistes qui s'intéressent beaucoup au texte car eux s'en méfient, jugés peu fiables. Ils préfèrent faire confiance aux productions matérielles de l'antiquité (recherche de médailles, archéologie, architecture, monument érigés ou produits avant et après la colonisation romaine en Europe, l'épigraphie). Ils accordent une certaine importance au Moyen-âge même s'ils gardent une vision péjorative de la période. Lumière et patrimoine. [...]
[...] Histoire de la patrimonialisation – CM1. Evaluation : Un dossier à rendre en binôme au deuxième semestre. Les temporalités du patrimoine. Le patrimoine est une construction sociale, avec une variété de points de vue, c'est une notion devenu à la mode en particulier en France où il y a un vrai intérêt spécifique depuis un quart de siècle. Cela commence de manière officielle en 1978 d'une direction du patrimoine au ministère de la culture, qui regroupe les différents services (dont l'inventaire désormais décentralisé à la région). [...]
[...] Cette renaissance se diffuse à partir de l'Italie grâce aux guerres d'Italie et ses expéditions. L'humanisme diffuse les modèles de l'antiquité, dans les constructions, parfois éloignées de l'Italie. L'émergence de l'histoire naturelle, les collections vont devenir des vecteurs de modernité. Ce début du 16e voit le développement des mesures de protection, on ne peut par exemple sortir les œuvres importantes de Florence, celles de peintres disparus par exemple. François Ier et le mécénat culturel. Très influencé par l'Italie, à cause de ces guerres. [...]
[...] En 1537 il crée le dépôt légal, d'abord installé à Blois, à l'origine de la B.N.F. Le traité de Villers-Cotterêts impose l'utilisation du français dans tous les textes officiels, on ne reste pas aveuglément collé à l'antiquité. La question du patrimoine sous l'ancien régime. Le colbertisme culturel et les premiers « musées ». Jusqu'au 17e les princes font les collections, à partir de cette époque apparaît un mécénat d'Etat. Richelieu convainc le roi de créer une académie d'Etat qui doit rédiger un dictionnaire dont la première édition officielle date de 1694. [...]
[...] Du moyen âge à la révolution. Eglises et reliques au Moyen-âge. La notion de Moyen-âge est une notion polémique puisqu'elle date du 18e et qui dans l'esprit des lumières de l'époque est fortement péjoratif, elle s'oppose à l'Antiquité et à la Renaissance qui servent de référence en matière artistique. Cette période du Moyen-âge (5e – 15e) est une période de destruction des édifices de l'Antiquité pour construire ou fortifier de nouveaux édifices/villes. On utilise comme carrière des édifices de l'antiquité, les hommes du Moyen-âge s'y intéressent peu, sauf le clergé qui veut en recopier les textes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture