Pour comprendre la place de la violence, il faut prendre en compte le statut de chevalier et la violence des guerriers. Il faut alors mesurer cette violence, sa nature, l'influence du phénomène...
Parmi les différentes sources qu'on a de l'époque, on en distingue trois sortes : les sources littéraires, les sources archéologiques et les sources iconographiques, et tout ce qui touche à l'art (...)
[...] De plus, chez les chrétiens du XIIIe siècle, le temps n'est pas cyclique, l'image de la roue est donc celle de l'éternité, l'image de l'au- dela. Les anges de l'enfer sont les éxécuteurs de la justice, ils sont justes, mis en évidence par le texte et donc la finalité de la violence peut être bonne si elle est juste, de justice. On a une théorie de la justice de l'au-dela qui est violente et qui justifie la violence d'ici-bas si elle s'exprime dans une forme de justice. [...]
[...] En effet, alors que Wace dénonce la violence des guerriers, les Chansons de Geste, comme la Chanson de Roland exaltent les combats, et la valeur guerrière de ces combats. Donc ce n'est pas toutes les sources littéraires qui dénoncent cette violence. Les Chansons de Geste sont la source d'une exlatation de la violence noble, d'une certiane noblesse dans le combat. On se rend compte alors qu'il n'y a pas de reportage objectif de la violence, soit dans la critique, soit dans l'exaltation, les sources sont subjectives et vont dans le sens du jugement. [...]
[...] Le theme de la violence dans l'iconographie. Il nous reste beaucoup de sculptures, moins de peinture et essentiellement religieuses. Y a-t-il beaucoup de violence dans toutes ces iconographies ? En réalité, les occurences de la violence se remarquent dans le thème du vice contre la vertue, les 7 péchers capitaux personnifiés contre les 4 vertus cardinales et les 3 vertus théologales. Mais ce combat est vu comme un bon combat, il n'est pas critiqué. On représente également les anges guerriers qui combattent contre les démons. [...]
[...] Mais c'est un texte qui reste actif dans les traductions latines et qui reste beaucoup lu au XIIe siècle. On y trouve une justification de la violence, le triomphe de la justice et la manifestation de la justice. La référence au loup et aux brebis est un aspect de la vision du sentiment de la nature au XIIe siècle : une nature mauvaise, dangereuse et violente, une inscription naturelle de la violence, une loi du mal. Le bien et le mal ne doivent pas s'envisager seulement ici bas, mais également dans l'au-dela, lieu de la justice. [...]
[...] Les manifestations de la violence ne sont pas si fréquentes que ça. Les causes de cette violence. L'émiettement. L'émiettement de l'organisatio politique est une des causes principales de cette violence, c'est une des explications possibles de cette violence. Il fut un temps, les historiens pensaient que les invasions barbares normandes et hongroises auvaient installé la violence d'où les moyens pour se défendre. On sait aujourd'hui que cela n'était pas le cas et cette théorie est désormais très critiquée. Est-ce que ce mouvement d'émiettement est vraiment générateur de violence ? [...]
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