Histoire médiévale, Charlemagne, partage de l'Empire, testament du 6 février 806, pape Léon II, Hildegarde, concordat de Charlemagne, carolingiens, Aix-la-Chapelle, papauté
À la mort de Pépin le Bref en 768, le nouveau roi des Francs laisse deux successeurs, Charlemagne et Carloman. À partir de 771, Charlemagne unifie le royaume après la mort de son frère. Durant son règne de 771 à 814, Charlemagne entreprend des conquêtes militaires dans toute l'Europe, il prend ainsi la marche de l'Espagne, le nord de l'Italie et s'allie avec la papauté, il soumet la Saxe et la Frise, et envahit la Bavière.
Le 25 décembre 800, le pape Léon III le couronne empereur. C'est donc vers la fin de son règne que Charlemagne se pose des questions sur sa succession et sur le partage de l'Empire. Les successions franques ont toujours été source de conflits et de guerres fratricides. Charlemagne avec ce projet de partage désire donc prévenir les probables dissensions et frictions entre ses fils.
[...] Son épouse Fastrade lui donna que des filles alors que Liutgard ne lui donna pas d'autre enfant. Pour ses autres liaisons non officielles, Charlemagne eût 6 garçons qui tous menèrent une vie dans l'Eglise. Lors du partage de 806, Charlemagne doit donc découper son Empire en 3 morceaux pour ses 3 fils. La division de cet Empire est très précise et nous allons le voir très vite mais il faut noter que ce texte est embarrassé par le terme exact du royaume de Charlemagne. [...]
[...] Ainsi chaque roi devra se ʺcontenter de la part attribuerʺ l.16, et devra avoir des ʺrelations pacifiques et charitablesʺ l.19 avec ses frères. Pour limiter les frictions, les rois ne pourront pas donner un domaine à des vaisseaux d'un autre roi. Cette règle est mise en avant pour éviter qu'un homme libre soit lié à plusieurs souverains. De plus ce concordat précise que les rois ne pourront pas recevoir des dons et même des biens immobiliers d'un royaume de son frère. [...]
[...] Il boite après avoir reçu un coup de corne d'aurochs. Il a aussi des fièvres fréquentes. De plus, il a la maladie dite de la ʺgoutteʺ qui apparaît on mange trop de viande rôtie. C'est la maladie des aristocrates au Moyen-Age. La goutte est une maladie qui provoque un accès d'acide urique dans les articulations ce qui les cristallisent et les déforment. La goutte provoque donc des crises de douleur aiguë et les hommes qui l'ont, ont du mal à marcher. [...]
[...] Pour conclure on peut dire que ce concordat qui règle le partage de l'Empire de Charlemagne en trois parties pour chacun de ses fils est un acte qui est très précis sur l'établissement des frontières entre les royaumes. Ce testament est marqué par une volonté de Charlemagne de lutter contre des guerres fratricides possibles et prévoit donc assez minutieusement le règlement d'un certain nombre de problématique. Mais cet acte est aussi une tentative de contrôler l'avenir, or celui-ci est imprévisible entre la mort, le mariage ou les naissances qui sont des facteurs impossibles à anticiper. [...]
[...] La situation de l'empire en 806 A. Charlemagne Le projet de partage commence avec la bénédiction ʺAu nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit" qui est une invocation religieuse qu'introduit Charlemagne à sa chancellerie. Cette invocation est marquée par la présence de la religion. Elle est suivie de la titulature ʺCharles Auguste sérénissime, grand et pacifique empereur couronné par Dieu, chargé du gouvernement de l'Empire romain, par la miséricorde divine roi des Francs et des Lombardsʺ l.2 qui est la phrase d'introduction de Charlemagne qui suit le modèle de Justinien, empereur de Byzance au début du VIe siècle. [...]
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