Cette époque est difficile à étudier, elle est perçue au départ comme un "siècle de fer et de plomb" selon Baronius (XVIIème). On note l'affaiblissement du pouvoir royal et le déclin de la papauté : cette période est qualifiée d'anarchie féodale. Il y a aussi les terreurs de l'An mil. Mais avec la réévaluation de l'Europe post-carolingienne, les institutions carolingiennes se maintiennent et se transforment. On néglige aussi les Allemands [...]
[...] Le pape prête serment à l'empereur. L'empereur contrôle l'élection du pape. Jean XII est donc déposé par un concile en 963. en 973, mort d'Otton Ier, il a reconstitué une puissance en Europe centrale de la Frise à Rome. Prééminence sur l'Europe latine mais qui ne recouvre pas l'ancien empire carolingien. Il fait couronner son fils Otton II dès 967. On fait légitimer la famille pour la succession héréditaire. Otton II prend pour épouse une nièce de l'empereur de Byzance, Théophano. [...]
[...] Le royaume de Lotharingie est intégré avec succès au trône des Ottoniens. Or au début du Xème, les Lotharingiens avaient choisi les Carolingiens de la Francie occidentale. En 925, elle passe à la Francie orientale et est partagée en deux duchés en 959, la basse et haute Loraine. Intégration de l'Italie du nord, en 951, Otton conquiert ce royaume qui conserve son autonomie, Otton est roi de Germanie et roi d'Italie. En 1032, le royaume de Bourgogne entre dans cette structure Histoire Médiévale b. [...]
[...] Une famille ducale, le Przemislides, va unifier les Tchèques autour du christianisme latin. En Pologne, les tribus polonaises sont unifiées par un chef, Dagan, qui prend le nom de Mieszko Ier et qui reçoit le baptême en 964. Les évêchés sont crées (celui de Cracovie en 995). Unification du territoire et pouvoir chrétien légitimé. Les Ottoniens favorisent les conversions mais ils n'intègrent pas les Polonais et les Tchèques 2 Histoire Médiévale dans leur empire, ce sont juste des alliés sous influence. [...]
[...] Cependant, il faut les traverser pour se rendre en Italie. L'Alsace et l'évêché de Strasbourg deviennent important. Soutien des évêchés et des monastères. Le roi exerce un dominium ("droit de propriété") sur les évêchés et les monastères royaux. Ils doivent des taxes exceptionnelles, le service du roi. Le gistum (l'hébergement des représentants du roi), le fodum, (fourrage pour les chevaux) et des redevances en gibier et oiseaux. Ça assure les revenus du souverain germain. Les évêques sont élus par une assemblée constituée du clergé et des vassaux de l'évêque, elle propose un candidat au roi qui le promeut ensuite. [...]
[...] Ce n'est pas un contrôle mais une sorte de dépendance. A la fin du Xème, une troisième puissance se constitue: la Hongrie avec le roi Etienne en 1001. Conclusion Le terme post carolingien est bien adapté, car le modèle carolingien demeure fort même si il se transforme. Le système ottonien se différencie, il s'inscrit tout de même dans le schéma carolingien par la Renaissance ottonienne, analogue au renouveau de création artistique. On essaye de restaurer les pratiques romaines, même si elles sont surtout prises sur le modèle byzantin. [...]
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