En ce qui concerne la recherche qui va suivre, la majorité des romans étudiés s'inscrit dans le troisième courant, celui de la matière de Bretagne.
Cette recherche s'appuie sur un corpus de 30 romans écrits entre le XIIème et le XIVème siècle, romans traduits en français moderne.
Le corpus contient le Lancelot en prose (I et II), le cycle de Tristan, les ?uvres de Chrétiens de Troyes, les romans du cycle de la légende arthurienne et enfin des romans indépendants, en marge du cycle du Graal.
L'examen détaillé du corpus contient la date approximative de l'écriture, une présentation de l'auteur lorsque celui-ci est connu, et un petit résumé de l'?uvre. Nous tentons de présenter les romans dans un ordre chronologique.
[...] Ils n'arrivent qu'en 5e et 7e rang. Pour les hommes, les éléments les plus décrits sont : - la silhouette, les cheveux et le visage, (12 citations) - les yeux, le nez, (10 citations) - les épaules. citations)[10] Ici, contrairement aux femmes, l'intérêt se tourne tout d'abord vers l'aspect général du corps de l'homme, la première place en nombre d'occurrences revient à la description du corps avec la silhouette, viennent ensuite les détails du visage. Pour l'homme, la silhouette est au premier rang de l'ordre moyen et du nombre d'occurrences. [...]
[...] La lingua romana qui est la langue parlée dérivée du latin, se fixe au XIIème à l'écrit : on la nomme le romanz cette langue permet une ouverture à un plus large public. Autour de 1170, le roman en vers (nommé ainsi car il est écrit en romanz apparaît ainsi avec La légende de Tristan et l'œuvre de Chrétien de Troyes. Dix ans plus tard, le roman courtois est à son apogée avec les cycles de Tristan et du conte du Graal. Vers 1180, le roman en prose éclôt et s'épanouit tout au long du XIIIème siècle. En parallèle, une littérature poétique naît vers 1230 avec Le roman de la rose. [...]
[...] , p.35-40. Traduction : Oikos : foyer Métaph. : Métaphores Jaufré, p.874. Tristan, p.195. Aucassin, p.14. Voir la 2ème partie du tableau blancheur Erec, p.12. Amadas, p.45. Dôle, p.88. Voire à ce propos l'article de D. GUERRERO RICARD, Où est donc passée Blanche Neige dans Les couleurs au Moyen âge Aix-en-Provence, Publications du CUERMA, Sénéfiance Cf. DELUMEAU La peur en Occident, Librairie Arthème, Fayard p.309-315. [...]
[...] L'image de la lune est ambiguë. La Lune était associée à la menace dans les terreurs primitives[95], au monde des ténèbres, au mensonge et à la mort. La physiologie féminine liée aux lunaisons lui confère également un aspect mystérieux. Elle est antithèse de l'astre solaire qui associe à la lumière, la vérité et la vie. Pourtant, la Lune s'habille progressivement et parallèlement, d'un aspect positif. Symbole de régénérescence et de fécondité, la Lune symbolise la première matière qui ressuscite. La nuit et la mort se font rédemptrices[96]. [...]
[...] La barbe Les destinataires de cette description sont les hommes, excepté certaines descriptions de femmes laides. Les hommes les plus attachés à cet élément sont les hommes de religion. Leur description corporelle se limite souvent à leur barbe. Symbole de la sagesse, elle reflète un statut différent qui les place dans une position de retrait face au monde, face aux critères physiques. De plus, elle renseigne sur leur grand âge, étant décrite le plus souvent longue et chenue. Dans Perlesvaus[65], l'ermite «avait la barbe longue jusqu'à la ceinture Les éléments du corps La silhouette Les critères de beauté pour la femme sont la gracilité, la sveltesse. [...]
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