Qui s'oppose à l'Eglise s'oppose à la société et met son ordre en péril : c'est pourquoi les laïcs aussi condamnent les hérésies. Les hérésies ont touché toutes les couches de la société : des nobles, des princes, comme des paysans, etc. Les hérésies révèlent un malaise spirituel plus que social : l'Eglise ne répond pas aux aspirations de la société : on ne comprend pas le retour de l'argent dans l'Eglise et sa diffusion.
A la fin de la réforme grégorienne, il y a eu un regain en faveur du christianisme primitif.
Le refus des biens temporels est le moyen d'accéder au salut : « Si tu veux être parfait, va, vends tes biens, donne-les aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel » (phrase de l'Evangile). La meilleure solution est tout abandonner, se retirer du monde et vivre dans la solitude comme les Pères du désert. Vivre en haillons comme l'a fait Robert d'Arbrissel qui a fini par fonder le monastère de Fontévrault (il n'est donc pas vraiment hérétique).
[...] Un maître général est élu à vie et dirige la fraternitas : 500 frères : douze provinces sont dominicaines volonté d'universalité de l'ordre dominicain qui reçoit ses directives de la papauté à laquelle il est entièrement soumis. Les Dominicains ont joué un grand rôle dans la transformation du christianisme. La pauvreté est un moyen de conversion, de récupérer ceux qui seraient attirés par les hérésies : grand malaise lié à la richesse dans la société du XII et XIIIe siècle. Ordre d'intellectuels et de frères persuadés qu'on peut assurer son salut (grande confiance dans la divinité) : absence totale d'anxiété. Les franciscains - Les franciscains. [...]
[...] Dans le royaume de France, le foyer principal se trouve entre Toulouse et Carcassonne où toute la société est tombée dans cette hérésie par besoin spirituel : Fanjeaux en fut le centre principal, comme Montréal et Mauriac. Dès 1177, le comte de Toulouse écrit au roi de France pour lui dire qu'il ne peut rien faire contre l'hérésie qui atteint tous les nobles de sa région ce sont d'abord les nobles qui sont touchés. - Les autres. Les Lucifériens : donnent au Diable un pouvoir supérieur à celui de Dieu petite hérésie. Les Armoriciens : rejettent les sacrements, le culte des saints, l'avènement du purgatoire, le pouvoir disciplinaire, etc. [...]
[...] Les hérésies ont touché toutes les couches de la société : des nobles, des princes, comme des paysans, etc. Les hérésies révèlent un malaise spirituel plus que social : l'Eglise ne répond pas aux aspirations de la société : on ne comprend pas le retour de l'argent dans l'Eglise et sa diffusion. Les hérésies de la pauvreté Les adeptes de la pauvreté volontaire - À la fin de la réforme grégorienne, il y a eu un regain en faveur du christianisme primitif. [...]
[...] En 1320, le texte d'un inquisiteur, nous dit que les Vaudois sont des gens qui pratiquent la pauvreté volontaire et qui sont très difficiles à repérer, car ils pratiquent tous les sacrements de l'Eglise (ils vont à la messe, etc.) ils sont mêlés au sein des fidèles. Parmi eux il y aurait des Parfaits qui vivraient du don des croyants au porte-à-porte. Des éléments étrangers s'y sont peu à peu glissé : refus de l'autorité du pape, refus de la hiérarchie ecclésiastique, reconnaissance d'une seule prière, etc. Les Cathares Ils refusent tous les sacrements donc il est plus facile de les repérer. [...]
[...] II) Les ordres mendiants Les dominicains Les ordres mendiants. Prêcher, errer par petit nombre, etc. et s'adresser aux laïcs pour expliquer le christianisme dans les villes : ils vont voir les immigrés, ceux qui n'ont pas d'emploi stable, ceux qui sont pauvres. Mais, puisqu'ils mendient, ils vont aussi voir les plus riches, les nobles et autres. - Dominicains (ce ne sont pas des moines Dominique demande à Innocent III s'il peut combattre les hérésies par la parole en 1215, au quatrième concile du Latran, le pape le lui autorise. [...]
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