En matière de religion, l'hérésie a toujours existé. On a peut être tort de rapprocher cette déviance religieuse au Moyen Age, mais il est vrai que c'est plutôt lors de cette période de l'histoire qu'elle a été la plus présente. Dans un sens un peu plus large et dans un langage un peu plus courant on pourrait extrapoler et élargir le concept de l'hérésie aux affaires culturelles et à la philosophie mais l'adjectif « hérétique » serait inapproprié et le mieux qu'on puisse dire (...)
[...] Au Moyen Age, il existait plusieurs genres d'hérésie. Les plus connus étaient les Cathares et les Vaudois et il est peu pertinent de croire que les hérétiques étaient des mécréants. Ils se considéraient eux même plus chrétiens que les clercs et le mot Cathare venu du Grec Catharos signifie pur L'hérésie, associé aux caractères superstitieux des hommes du Moyen Age symbolise une sorte de possession mentale et il est peut être vrai que le qualificatif de période superstitieuse n'a été donné au Moyen Age que parce que l'hérésie a fortement existé lors de cette période. [...]
[...] Aux sources même de cette religion demeure donc l'évidence qu'il existe une autre forme créatrice, le diable Les Cathares suscitant beaucoup d'ennuis aux clercs de cette époque seront combattus par les inquisiteurs. Ceci est d'autant vrai qu'en 1244, Montségur, un principal pôle du catharisme ; capitule. L'autres formes d'hérésie durant le Moyen Age sont les pauvres de Lyon. Ce mouvement communément appelé : le mouvement vaudois, apparaît en 1170 à Lyon avec un certain Vaudès. Ce mouvement se veut être une interprétation linéaire de la Sainte Bible. [...]
[...] Il n'es a pas été ainsi durant toute l'époque médiévale où au grés du temps beaucoup de courants hérétiques se formèrent. Il en va ainsi pour le Catharisme, le Manichéisme, le Vaudois, le Nestorianisme, le pataria où les sorciers. Tous se rapprochent les uns les autres sur un concept, une réalité de la religion qu'ils perçoivent eux différemment de la façon dont l'église leur enseigne. A partir de l'an Mil, c'est le grand réveil de l'hérésie. On dresse des bûchers à Orléans (1022), à Milan (1027), Cambrai (1078), Soissons (1115). [...]
[...] Cette dure mission inquisitionnelle fut attribuée aux franciscains et aux dominicains. Ils seront alors dans la plupart des villes d'Europe connus comme étant les frères mendiants et se comporteront comme des apôtres prêts à reconvertir les dissidents en défendant la Toute Puissance de Dieu et le pouvoir pontife. Cependant l'Inquisition à son tour sera réprimandé et combattu. On dénoncera la corruption qu'elle a suscitée et l'injustice qu'elle engendra. Dès 1230, on voit se multiplier les prises à parties d'inquisition, une inquisition qui fut à partie très impopulaire au Languedoc. [...]
[...] Après l'inquisition, les Vaudois demeureront tout de même et ils nommeront leur église : L'église Vaudoise L'église au Moyen Age combattit l'hérésie en formant une grande vague d'Inquisition. Cette dernière débuta au 13 eme Siècle, et consistait à lutter contre les rebelles au pape et aux princes en leur imposant le repentir, la punition et au cas échéant la mort si ils venaient à récidiver. Le grand pôle de l'Inquisition était la ville car au début du 13 eme Siècle les villes s'agrandissaient et étaient synonymes de péchés. Le monde urbain était vu comme un Univers païen et il fallait le convertir. [...]
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