Guerres d'Italie, Cateau-Cambrésis, François Ier, Charles VIII, Louis XII, Naples, Aragon, Anjou, Ludovico Sforza, monarchie française, empire ottoman, occupation territoriale, Milan
Le roi d'Aragon Alphonse V prend la possession du royaume de Naples en 1442, et la maison d'Anjou dont le dernier héritier, René d'Anjou qui meurt en 1480, laisse ses droits sur le royaume au roi de France Louis XI. Lorsque ce dernier meurt en 1483, son fils Charles VIII, qui est en bas âge, lui succède. Dès lors, l'esprit de conquérir le royaume de Naples submerge le nouveau roi au moment où il doit affirmer son pouvoir, et les guerres d'Italie ne sont qu'une succession obsessive de posséder Naples, puis, plus tard, le duché de Milan, pour au final essayer d'avoir le contrôle de la péninsule italienne. En 1486, les barons angevins sont écartés du pouvoir par les Aragonais, ce qui déclenche une révolte, mais ils sont de suite vaincus et se réfugient en France. De plus, Ludovico Sforza veut un rééquilibre en Italie avec l'alliance de 1467 entre Florence, Milan et Naples contre la domination vénitienne, même si en général tous les États italiens ont tendance à s'étendre, ce n'est donc pas un cas spécifique à Venise. En outre, le cardinal Giuliano Della Rovere soutient l'intervention française afin de succéder au trône pontifical, dont le chef est Alexandre VI Borgia. La première invasion française commence avec Charles VIII en 1494 avec une armée imposante et redoutable dont les adversaires ne restent pas indifférents.
[...] Ce dernier ayant perdu des hommes au combat, remonte avec les deux tiers restant (environ 9 000) en traversant les Apennins. Arrivé à Fornoue, il se trouve face à une armée de la Ligue de Venise bien plus importante (environ 30 000), commandée par François II de Gonzague, marquis de Mantoue, l'obligeant ainsi à se battre pour passer. Ces derniers réussissent tant bien que mal à gagner avec des soldats remarquables, dont le fameux chevalier Bayard qui eut deux chevaux tués sous lui et un drapeau ennemi capturé en guise de trophée. [...]
[...] Par ailleurs, il se rapproche de la Sérénissime lui promettant Crémone, dans la région de la plaine du Po, et le 9 février 1499, il signe une alliance avec la République pour isoler Ludovico Sforza. Le roi signe également des traités de paix avec les cantons suisses qui venaient de s'ériger en une force militaire de premier plan, avec les États scandinaves, le duc de Savoie, l'Espagne et l'Angleterre : ainsi le duc de Milan se retrouve seul face à la France. [...]
[...] En outre, le cardinal Giuliano della Rovere soutient l'intervention française afin de succéder au trône pontifical, dont le chef est Alexandre VI Borgia. La première invasion française commence avec Charles VIII en 1494 avec une armée imposante et redoutable dont les adversaires ne restent pas indifférents. Pendant près de soixante-cinq ans, l'Italie se trouve en conflit permanent et ardu, jusqu'au traité du Cateau-Cambrésis en 1559, signé par l'héritier de François Ier, Henri II et Philippe II, roi d'Espagne. Cette paix est considérée comme l'une des plus importantes du XVI[e] siècle car elle met un terme définitif aux guerres d'Italie, laissant la péninsule aux mains de l'Espagne. [...]
[...] Le 23 février 1525, les Français sont battus et perdent une grosse partie de l'armée et des commandants, dont Bonnivet, La Palice, Galeazzo Sanseverino, tués lors de la bataille de Pavie, et cet événement a contribué à consolider l'image d'une Italie anti-française. François I[er] est capturé et envoyé en détention en Espagne pendant un an et fini par signé le traité de Madrid le 14 janvier 1526, l'engageant ainsi à donner le duché de Bourgogne et le comté de Charolais à Charles Quint, à ne plus revendiquer l'Artois et la Flandre et à définitivement renoncer à la péninsule italienne. Mais le respect du traité ne va pas durer longtemps. [...]
[...] En effet, ce dernier a chassé les Médicis, et les financiers florentins soutiennent le roi qui le voient comme le libérateur du joug de la riche famille de ces derniers. À Rome, Alexandre VI étant aragonais lui tient tête, mais le roi entre dans la Ville Eternelle le 31 décembre 1494. Le pape est alors contraint d'accepter le serment d'obédience au roi, accompagné par son rival della Rovere et d'une armée bien imposante qui ne rencontre pas encore d'adversaire de taille. Le 25 janvier 1495, les troupes royales quittent la ville en direction de Naples, laissant une fois de plus un souvenir négatif aux habitants. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture