Un conflit peut être subi ou provoqué volontairement ; parfois c'est la victime qui devient acteur. La guerre se matérialise par l'autodéfense, le pillage, le brigandage, la révolte…
Les révoltes font partie de la guerre : on parle alors de « guerre populaire ». La population civile prend les armes et conteste le métier des chevaliers : on parle de « jacques » (de Jacques Bonhomme). C'est un mépris envers les professionnels de la guerre. Ce monopole de la guerre est contesté aussi depuis Crécy avec l'arrivée des milices communales.
Le but des chevauchées est de semer la terreur et de récolter du butin. Pour cela, la technique de la terre brûlée, le pillage et les massacres sont monnaie courante.
La chevauchée est assez courante et surtout anglaise pendant la Guerre de Cent Ans : les opérations de dévastation qui en résultent sont acceptées par les hommes de guerre comme une pratique de guerre et les chroniqueurs ne les condamnent alors pas. De plus, comme le déplacement des troupes est banal, les sévices le sont aussi.
[...] Il est fils de chevalier et seigneur moyen du Limousin. En 1360, commence une trêve entre la France et l'Angleterre : le Limousin est devenu anglais et le père d'Aimerigot voit ses biens détruits ; il disparaît, mais confie son fils à des chevaliers. Aimerigot est élevé alors par son oncle pro-anglais. Il le présente au duc de Lancastre qui prend le jeune homme à son service. En 1373, Aimerigot participe à sa première chevauchée en Périgord. En 1380, il quitte le duc de Lancastre et devient routier : il est chef de compagnie dans le Centre de la France, zone tampon entre les deux royaumes. [...]
[...] Il a prévu une chevauchée : il veut semer le trouble dans la population et prendre du butin. Il convoque alors des Gascons et vise la région toulousaine où il y a le lieutenant général du roi de France, Début octobre, il pille Nogaro puis il incendie la ville pour ne pas être poursuivi. Il évite Toulouse, mais il sème le trouble à La Croix Falgarde et Montgiscard avec un massacre de la population. Il poursuit par Castelnaudary et Carcassonne et début novembre, il atteint Narbonne. [...]
[...] Cependant, la paix retrouvée, retour à l'activité agricole et envie de revenir au temps d'avant (conservatisme médiéval). Il y a une phase de récupération avec un retour à la croissance : la guerre fut une éclipse sans être une rupture. Une des conséquences directes de la Guerre de Cent Ans est que la monarchie des Valois devient une des plus fortes d'Europe. Elle repose sur une fiscalité et un système militaire à l'origine de l'État moderne du XVIe siècle. [...]
[...] Un chemin de ronde pour le guet est parfois créé. La clôture est renforcée par un fossé dont l'entretien est à la charge de la communauté. Les habitants sont réquisitionnés pour l'entretien et le guet à tour de rôle, en cas de refus, ils sont soumis à une amende. Des accords sont passés avec les paysans, avec des bannières. Un capitaine est recruté pour commander la milice : il est proposé par la communauté. La porte a trois serrures : une pour le capitaine, pour le consul, pour le prud'homme. [...]
[...] En 1356, il fait une expédition dans le Périgord et le Limousin. Il se rend jusqu'à Bourges où il échoue. Il rentre par Poitiers et remporte la victoire Le gouverneur anglais John Falstaff en 1435 écrit que la campagne de juin à novembre : destructions par la méthode de la terre brûlée (maison, blé, vigne, vergers, bétail). ( Le but des chevauchées et de semer la terreur et de récolter du butin. Pour cela, la technique de la terre brûlée, le pillage et les massacres sont monnaies courantes. [...]
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