La guerre de trente ans a été un des derniers conflits religieux majeurs en Europe. Ses conséquences ont eu un effet très important pour les Pays du Benelux et l 'Allemagne, tant au niveau de leur population, social, économique et religieux. Ce conflit marque aussi la fin du Moyen-Age et un changement radical des techniques de combat. Ce document vous propose d'étudier en détail cette guerre, avec la situation initiale de l'Europe par rapport à la religion, les raisons du conflit, toutes les étapes du conflit, et enfin, les traités et les annexions qui ont succédé à cette guerre. Ce document est notamment essentiel pour les personnes étudiant la culture et la langue allemande car il s 'agit d 'une période cruciale dans l 'histoire allemande, qui a eu des répercussion pendant plusieurs siècles.
[...] Les guerres de religion introduction : La guerre de trente ans a été un conflit d'ordre religieux aux conséquences capitales pour l'Europe et l'Allemagne. C'est tout d'abord une guerre civile à l'intérieur des états de la maison d'Autriche, elle s'étend ensuite à tous les états allemands et finit par devenir une guerre européenne, à cause de l'intervention de la Suède, du Danemark, des provinces unies (Hollande), de l'Espagne et de la France. Cette guerre a commencé en 1618 et a pris fin par le traité de Westphalie en 1648. [...]
[...] Les protestants qui craignaient des restrictions de leurs libertés, défenestrent deux lieutenants gouverneurs à Prague. En 1619, Ferdinand II élevé en Espagne par des jésuites et fervent défenseur de la contre-réforme devient empereur du Saint Empire Germanique. Il a pour ambition de rétablir l'unité religieuse et de faire de son empire une monarchie centralisée. Les principautés et les villes libres défendront alors leurs libertés. La couronne de Bohème étant élective, les nobles Tchèques prononcent la déchéance de Ferdinand II et le remplacent par l'électeur palatin Frederic qui est couronné à Prague à l'automne 1619. [...]
[...] Les sécularisations antérieures à 1624 sont maintenues. La couronne impériale demeure élective et l'Empereur continue à n'avoir qu'un pouvoir nominal. La France et la Suède, garantes de l'application des traités, peuvent siéger à la Diète sans laquelle l'empereur ne peut rien décider. Conclusion : Le Saint Empire Romain Germanique reste morcelé en 350 états souverains et l'Allemagne, très affaiblie et très peu peuplée, mettra un siècle à se relever de ses ruines. Elle restera un pays médiéval jusqu'en 1806, fin de l'Empire germanique. [...]
[...] II - Le déroulement de la guerre Tous les princes protestants de l'Empire se sentent alors menacés et font appel au roi du Danemark, Christian IV. Ferdinand II engage alors un chef des mercenaires, Wallenstein, qui recrute hommes et bat le roi du Danemark dont le royaume est envahi. Un traité doit alors être signé à Lübeck en 1629. Ferdinand II promulgue alors l'édit de restitution d'après lequel les terres de l'Église sécularisées depuis 1553 (réforme) devaient être restituées. Ferdinand II chargea Wallenstein de faire appliquer cet édit de restitution. [...]
[...] L'empereur Ferdinand se résigne à faire la paix. L'Espagne reconnaît l'indépendance des provinces unies, la Hollande, mais ne veut pas traiter avec la France qui est alors affaiblie par des troubles intérieurs. La France conserve Toul, Verdun et Metz, et l'Empereur Ferdinand lui cède l'alsace sauf Strasburg. La Suède reçoit la Pomeranie occidentale et les bouches de l'Oder, ainsi que Bremen et Verden. Le duc de Bavière conserve le haut Palatinat et le titre d'Électeur. L'Électeur palatin retrouve la Palatinat rhénan et son titre d'électeur. [...]
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