Le "Grand Palais" ou "Palais sacré" était la demeure impériale à Constantinople, ville d'un Orient en plein essor à la fin du IVème siècle. Le qualificatif de "Grand" se rapporte tout d'abord à l'étendue du palais qui couvrait une superficie d'environ dix hectares. Plutôt qu'un palais unique, il s'agissait en fait d'un ensemble assez hétéroclite composé de palais entrelacés d'églises, chapelles, écoles et bâtiments de toutes sortes (administration, ateliers monétaires, caserne de la garde, etc.). Le tout étant de rendre hommage à l'Empereur et d'affirmer la puissance du monde byzantin (...)
[...] Chalcé et la Magnaure qui furent fondateurs de cet ensemble du Grand Palais. Ces bâtiments originels furent reconstruits ou restaurés par les Empereurs suivants qui ajoutèrent souvent un édifice ou plus afin de laisser une trace dans l'histoire du Grand palais. Bien qu'ils furent ainsi nombreux à contribuer à la construction du Grand Palais, un principe demeure : les édifices réservés à l'empereur, sa famille et ses proches sont ceux situés dans la partie Sud-Ouest de l'enceinte du grand Palais. [...]
[...] Bien que capitale également religieuse, la ville ne comporte que quatorze églises à sa construction (Constantin Ier va commander en 325 la construction de Sainte Sophie, l'église de la “Sagesse Sacrée” pour célébrer sa conversion au christianisme mais l'édifice imposant ne sera achevé qu'en 360 sous le règne de Constance II). L'hygiène est également importante et nécessite la construction d'aqueducs, fontaines ou thermes. Pour mener ces travaux, Constantin mobilise de nombreux ouvriers sous la direction d'un de ses meilleurs architectes de l'époque : Euphratas. C'est en 330, après six de travaux, que la ville est inaugurée et devient la nouvelle Rome de l'Empire Romain avec seulement habitants environ. [...]
[...] Il est difficile de déterminer le plan du Palais tel qu'il était sous Constantin Ier tellement les constructions se sont ajoutées les unes aux autres, au fil des siècles, et au gré des empereurs. Les incendies et les destructions ont fait disparaître certains bâtiments d'origine laissant à la place de nouveaux bâtiments. Le plan réalisé par l'abbé A. Vogt au XXème siècle témoigne de la complexité du Grand palais en distinguant pas moins de 72 salles ou bâtiments dont l'emplacement reste discutable. A l'origine, les bâtiments les plus importants étaient sans doute le temple de Daphné, La 1 Les constructions en italique sont étudiés en détail dans la seconde partie de notre exposé. [...]
[...] Histoire médiévale Le Grand Palais de Constantinople Le “Grand Palais” ou “Palais sacré” était la demeure impériale à Constantinople, ville d'un Orient en plein essor à la fin du IVème siècle. Le qualificatif de se rapporte tout d'abord à l'étendue du palais qui couvrait une superficie d'environ dix hectares. Plutôt qu'un palais unique, il s'agissait en fait d'un ensemble assez hétéroclite composé de palais entrelacés d'églises, chapelles, écoles et bâtiments de toutes sortes (administration, ateliers monétaires, caserne de la garde, etc.). [...]
[...] Il s'agit de la partie la plus ancienne du Grand palais datant de Constantin Ier. C'est là que sont traitées les affaires de l'Empire. Il se compose entre autre du Triklinos qui était la salle de réception qui servait pour les banquets mais aussi pour les séances officielles où les dignitaires de l'Empereur, les silentia, faisaient part de ses décisions. LA MAGNAURE Grande Basilique dont l'abside centrale abritait le trône impérial destiné à la réception des hôtes étrangers dans le but de les impressionner (ce fût le cas de nombreux Empereurs). [...]
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