Figure, roi, cour, nourricière, magique
La fonction nourricière du Roi, le Basileus garantie la fécondité, la prospérité et le ravitaillement. Le roi a l'obligation d'être riche. Dans la lettre d'Aristée, le roi Ptolémée explique qu' « il ne faut faire aucun gaspillage mais s'attirer par sa bienfaisance, le dévouement de ses sujets », idéal autarcique, le roi doit dépenser pour ses sujets et pas seulement pour la vie de cour. Mot d'ordre que ce sont donnés les différents rois, on remarque qu'il existe de nombreux dons de roi au cité. En -307, Antigone le Borgne donne 150 000 médimne de froments ( 5000 hectolitres ) à Athènes, de quoi nourrir pendant 1 mois, environ 150 000 personnes. Les rois Attal II concentrent leurs dons sur Delphes pour l'éducation ou la restauration du théâtre, les temples reçoivent beaucoup de dons royaux ou d'objets précieux. Le bienfaiteur se voit gratifier d'une « Agalma » ( statue de culte à l'intérieur d'un temple, il peut aussi avoir une statue en pied sur la place publique ou dans l'enceinte des sanctuaires ). Cette attitude n'est pas dénuée de calculs politiques, mais il ne faut pas y voir que du cynisme. En -288, Spartacos roi du Bosphore, envoi 15 000 médimne de blé à Athènes, et d'autres mécènes vont suivre l'exemple royal. La famine n'est pas inconnue dans ces régions. Ptolémée en Egypte est salué du titre « d'évergète » il a assurer le salut de l'Égypte en y apportant du blé.
[...] Tyrannie. En -307, un groupe d'opposition se constitue et profite de ce que Antigone confie à son fils Démétrios Polyocètre, la mission de libérer toutes les cités de la Grèce dont Athènes. Au même moment scandales de mœurs liés à ses courtisanes, coup d'état et Démétrios de Phalère s'expatrie à Alexandrie. Evolution interne à Athènes : en -301, bataille d'Ipsos (fuite de Démétrios), crainte d'une invasion des Etoliens. En -291, l'hymne de Démétrios prends acte de cette situation et les honneurs divins en l'honneur d'Alexandre étaient justifiés par la protection divine et par le salut qu'il apportait aux cités et aux peuples, cela s'ancre dans les mentalités au IVème siècle. [...]
[...] Attal III demande à la cité de Pergame d'insérer dans ses lois sacrées la création d'une prêtrise héréditaire. Les institutions militaires royales présentes dans les villes avec la présence souvent mal ressentie d'une garnison à entretenir par la ville, revendication d'autonomie et de liberté revient. Dans la Charte de Cyrène il est dit que celui qui arrêtait sur l'ordre des stratèges aura été condamné à mort par les Gérontes et la Boulé aura le droit d'intejetter Athènes soit devant les organes légaux de la ville soit devant Ptolémée et ce pendant un délai de trois ans» dans la pratique que quelques cas seulement d'arbitrage par le roi et toujours en matière politique, pour régler des différents publics. [...]
[...] Et volumes lors de l'incendie en -47. La fonction magique : plusieurs biographies des rois font apparaître des traits mythiques chez les futurs rois alors même qu'ils ne sont que des enfants. Exemple : Moïse est extra-ordinaire il est sauvé des eaux, Romulus aussi il réchappe des eaux du Tigre, Oedipe échappe lui au Ravin . Le parfum d'Alexandre fait penser à la présence des Dieux. Le premier roi thaumaturge c'est Phyrros, il avait un gros orteil droit miraculeux. Les rois jouissent d'une véritable culte religieux de leur vivant et après leur mort, on considère qu'une fois morts, les rois sont partis chez les Dieux, on développe même l'idée qu'ils ne sont pas morts et qu'ils ont été enlevés pour être parmi les Dieux et comptés parmi eux. [...]
[...] Ce caractère exceptionnel reconnu de son vivant, il est honoré comme un Dieu par les grecs d'Asie Mineure en -334. A Milet il va accepter des fonctions de prêtre et de prêtre éponyme (qui donne son nom). D'après la liste transmise des archives, le Dieu Apollon accepte lui même cette éponymie. On trouve cette idée que l'assimilation des rois hellénistiques : vient d'un parti prit, il y a une grécité rationnelle et donc les grecs modèles de l'intelligence ne pouvaient assimiler les rois aux dieux. [...]
[...] La famine n'est pas inconnue dans ces régions. Ptolémée en Egypte est salué du titre d'évergète il a assurer le salut de l'Égypte en y apportant du blé. La reconstruction de cités : les guerres détruisent les cités, )304, Thèbes est reconstruite à l'initiative de Cassandre, Rhodes est reconstruite après le tremblement de terre : les donateurs cherchent à laisser un souvenir qui dépasse le cadre politique, reconnaissance publique. Très peu de villes refusent ces cadeaux de la Grèce Classique, la ligue Achéenne refusait les cadeaux des rois mais c'était une exception, les villes de la ligue Béotienne sont considérées comme nourries par les rois de Macédoine , pour que leur pauvreté n'en fasse pas une proie trop facile Le roi est considéré comme juste, c'est le législateur et le juge, théorie du pouvoir législatif et dont Aristote se fait le porte parole dans son livre : pour lui ceux qui s'élèvent au dessus des autres n'ont pas besoin de lois puisqu'ils sont eux même la loi. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture