Dossier sur la bataille de Las Navas de Tolosa avec les origines du conflit, le déroulement de la bataille et les suites de cette bataille. Ce dossier repose sur l'étude de trois textes qui permettent de donner un caractère réellement historique à cette recherche.
[...] que l'ensemble des troupes chrétiennes passèrent le 13 et 14 juillet 1212. Le 15 juillet, les adversaires se rejoignirent, et les combattants du calife installèrent leur campement face au campement chrétien (texte l. 9/10). Le combat n'eu pourtant pas lieu ce jour la, Bérengère prétextant qu'il s'agissait du jour Saint pour les Chrétiens, le 15 étant un dimanche (texte l. 10/11). Il y eut vraisemblablement quelques escarmouches, permettant à chacun de tester l'ennemi, mais sans importance pour la suite des événements. [...]
[...] Il semble donc que les troupes chrétiennes aient commencées par attaquer les châteaux musulmans situés entre Tolède et le col de Despenaperros (texte l. c'est à dire les forteresses musulmanes situées sur la frontière séparant l'Islam de la chrétienté (texte l. 21/22) ; dans le but de descendre vers le sud. Au même moment, les troupes musulmanes passaient le Guadalquivir (texte l. 20) pour remonter vers le nord, et elles arrivèrent à temps pour bloquer le passage du col de Despenaperros aux chrétiens (texte l. 4). [...]
[...] Les musulmans voulaient profiter de leur situation pour frapper un grand coup les chrétiens : l'armée Almohade prend alors la direction du nord, mais elle va rencontrer sur la frontière l'armée chrétienne qui venait d'entreprendre une sorte de croisade contre les hérétiques musulmans. Les deux armées vont s'affronter à l'endroit appelé las Navas de Tolosa bourg de la province de Jaén. La bataille de Las Navas de Tolosa est généralement considérée comme le moment ayant marqué véritablement le début du recul musulman en Al Andalus. Il est donc logique de s'interroger sur cette bataille, sur ses enjeux et sur ses conséquences, pour tenter de comprendre en quoi cette bataille a été si importante. [...]
[...] Il faut bien sur relativiser son objectivité, car fille du chef dont elle vante les mérites. Mais cette même proximité avec Alphonse VIII lui assurait en même temps d'être bien informée des événements. En le mettant en parallèle avec le texte d'Ibn Ayyâsh, on peut se faire une idée assez précise de la réelle implication d'Alphonse VIII dans ces événements. Ibn Ayyâsh nous dit dans sa lettre : le seigneur de Castille, après avoir été vaincu l'année précédente et s'être réfugié dans son pays loin de tout regard, décida de s'abaisser devant les rois de sa religion comme un vil séide, et entreprit de les amadouer pour qu'ils l'aident par tous les moyens, il fit appel à leur pitié, en espérant trouver en eux l'attendrissement du fort pour le faible C'est donc un portrait bien peu flatteur d'Alphonse VIII qui nous est dressé ici. [...]
[...] Ainsi, les schismatiques orientaux, les hérétiques occidentaux et les Sarrasins du Midi ont tous du se plier au pouvoir chrétien. La victoire sur les musulmans tombe donc parfaitement pour conforter l'idée de toute puissance de Rome et du Dieu chrétien. o Une mise en garde contre Toulouse L'hégémonie chrétienne va alors s'exprimer, au-delà d'un discours classique de l'Eglise, dans une situation concrète : les musulmans hérétiques d'Espagne viennent d'être vaincus, et un peu plus au nord continue de se développer l'hérésie cathare, dans la région de Toulouse. [...]
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