Evolution du pouvoir carolingien, IXe siècle, Charlemagne, Pépin le Bref, pape Zacharie, Alcuin, Léon III, organisation administrative, pagi, peuple franc, justice, échevins, déclin carolingien
"L'unité de l'empire carolingien était rompue. De cette rupture, il allait mourir", ainsi sont les dires de Jacques Bainville, ancien journaliste, historien et académicien français. Par cette citation, Jacques Bainville annonce déjà le sort de la dynastie carolingienne. Ce fameux empire carolingien est apparu d'un coup d'état par Pépin le Bref qui accède par la suite au trône, il est le premier roi de sa dynastie. Il est très accompagné par le pape Zacharie, ce dernier va permettre au roi de récupérer sa légitimité, manquante de par son manque d'une grande chevelure, par un rituel appelé le sacre.
[...] Louis le Pieux n'arrive pas à contrôler son territoire, ce dernier est bien trop vaste. De plus, les grands du royaume profitent de leur statut pour demander des taxes au roi pour que ceux qui vivent sur leur territoire les paient. Les taxes ne revenant plus au roi mais aux comtes, on se retrouve avec beaucoup moins d'argent qu'avant. Les grands du royaume s'adressent aussi fréquemment au peuple, ils ont pris la place du roi dans la tête de la population. [...]
[...] On nomme 7 échevins par circonscription pour assister le comte dans l'exercice de la justice. À partir de 802 l'organisation judiciaire s'est compliquée dans la mesure où l'on a donné des compétences spécifiques en matière de justices aux échevins. II. Les présomptions annonçant le déclin du pouvoir carolingien Le pouvoir carolingien touche son apogée en même temps que le début de son déclin, car effectivement le roi prend de son pouvoir, mais il en perd également avec l'accroissement de l'indépendance des agents du roi De plus l'Église se sépare petit à petit du roi, c'est le signe de l'affaiblissement de la dynastie carolingienne L'accroissement de l'indépendance des agents du roi Durant la première moitié du IXe siècle, ils existent de nombreuses circonscriptions territoriales avec notamment les seigneuries, les comtés, les duchés et les marches. [...]
[...] Alcuin va employer ses mots : « Voilà donc que par toi seul repose entièrement le salut des églises du Christ, toi vengeur des crimes, toi guide des errants, toi consolateur des affligés, toi exaltation des bons », à Charlemagne pour le convaincre que le couronner empereur lui apporterait encore plus de pouvoir, de légitimité et qu'il pourra les renforcer. Charlemagne va donc se faire couronner en 800 par le pape Léon III. Par ce couronnement il renforce également son emprise sur l'Église. Il a finalement une emprise sur tout le royaume, son pouvoir est a son apogée, le pouvoir des Carolingiens est à son apogée. [...]
[...] Il est donc intéressant de se demander comment a pu évoluer le pouvoir carolingien durant la première moitié du IXe siècle. Afin de répondre à notre interrogation, il est intéressant de faire émaner deux axes, il s'agira donc de voir dans un premièrement l'accroissement rapide du pouvoir carolingien et son apogée et dans un secondement, les présomptions qui laissent paraitre un déclin de ce pouvoir (II). I. Un accroissement rapide du pouvoir menant à l'apogée du pouvoir carolingien durant la première moitié du IXe siècle Pépin le Bref arrive à diriger le royaume franc sans lacune et sans faille. [...]
[...] En effet le roi a besoin de collaborateurs pour gouverner de manière légitime. Il est entouré de son palais qui le suit dans tous ses déplacements, son palais a commencé à avoir de plus en plus de fonctions. En effet, les officiers domestiques du roi tel que les maréchales, les chambriers, etc., commencent à avoir de plus en plus de fonctions administratives afin de réguler le pouvoir avec le roi. Par exemple, les maréchaux commencent à diriger les cavaleries royales, ils deviennent des chefs militaires. [...]
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