La ville fait partie intégrante de notre société. Elle est définie comme étant une « agglomération relativement importante et dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées, notamment dans le domaine tertiaire. » Mais qu'en est-il dans l'Antiquité et au Moyen-Âge ? Que représentent exactement la « polis » et la « cité » ? Comment la conception de la ville a-t-elle évolué à travers ces deux périodes ? C'est pour tenter de répondre à ces questions que nous analyserons quel est le concept de la ville dans l'Antiquité grecque, romaine, au début et à la fin du Moyen-Âge, tentant ainsi de suivre son évolution grâce aux sources de l'époque et aux travaux postérieurs.
[...] L'évolution du concept de ville de l'Antiquité au Moyen-Âge La ville fait partie intégrante de notre société. Elle est définie comme étant une agglomération relativement importante et dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées, notamment dans le domaine tertiaire. »[1]Mais qu'en est-il dans l'Antiquité et au Moyen- Âge ? Que représentent exactement la polis et la cité ? Comment la conception de la ville a-t-elle évolué à travers ces deux périodes ? C'est pour tenter de répondre à ces questions que nous analyserons quel est le concept de la ville dans l'Antiquité grecque, romaine, au début et à la fin du Moyen-Âge, tentant ainsi de suivre son évolution grâce aux sources de l'époque et aux travaux postérieurs. [...]
[...] Il existe en effet au moins deux types de villes romaines. Aulu Gelle (IIes.) nous rapporte que les différentes cités romaines seraient divisées en municipes d'une part et en colonies d'autre part. D'après Aulu Gelle toujours, les municipes seraient des cités déjà existantes, soumises à Rome, conservant leurs propres droits et coutumes. A l'inverse, les colonies sont des cités créées (parfois sur les ruines d'une ancienne cité) qui ont des lois et une organisation romaines. Les colonies et les municipes ne possèdent donc pas les mêmes statuts. [...]
[...] Le christianisme se répand à cette époque et des villes vont dès lors se construirent autour des sanctuaires et des abbayes. A partir de l'an 1000, la ville médiévale revêt encore un aspect différent. En effet, le monde du Haut Moyen-Âge est un monde principalement rural. Les villes n'y tiennent donc pas une grande importance et les citadins (commerçants et artisans) peuvent même être perçu comme des étrangers. Cependant, les marchands cherchent des lieux où passer l'hiver et stocker leurs biens. [...]
[...] Ainsi, Le Goff écrit : L'égalité bourgeoise est un principe violé dans la réalité, mais c'est le fondement théorique d'une égalité faisant pendant au seul modèle médiéval égalitaire : la communauté monastique [ ] Un sentiment nouveau se crée également dans ces villes : celui de faire partie d'un même groupe. Le concept de ville a évolué au cours du temps. Dans l'Antiquité grecque, la polis représente avant tout un groupe d'individu vivant sur un territoire, parfois très vaste. Avec Rome, apparaît la différenciation entre les municipes, gardant leurs propres coutumes, et les colonies, organisées sur le modèle romain. Dans les cités antiques, l'Etat semble contrôler la vie privée du citoyen. Avec le démantèlement de l'empire romain d'occident, la ville est fuie. [...]
[...] Ces dernières sont généralement de taille assez réduites par rapport aux cités de l'Antiquité. L'opposition ville/campagne, qui, on l'a vu, n'existe pas dans le monde grec mais est déjà fort présente dans le monde romain, s'accentue davantage et revient presque à faire une séparation civilisation/barbarie (la formule est de Le Goff[2]). A partir du XIes., les villes connaissent un véritable essor et ne peuvent plus croître sous le régime féodal. Elles s'émancipent donc et arrachent aux seigneurs des privilèges, souvent consignés dans des chartes tel la charte de la ville de Troyes (1230) où le seigneur accorde des libertés avec contrepartie financière. [...]
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