“Et moi je te le déclare: tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et la Puissance de la Mort n'aura pas de force contre elle.”(Matthieu XVI, 17). Par ces paroles, le Christ annonce la fondation de l' Eglise c'est à dire l'institution religieuse qui a bouleversé le monde à travers l'histoire. Jésus Christ, avant de mourir, avait demandé à ses apôtres de répandre la bonne nouvelle à travers le monde. La diffusion du christianisme à travers l' Empire romain s'effectua grâce aux hommes qui ont vécu au côté du Messie. Saint Pierre s'est rendu à Rome, Saint Jacques en Espagne et Saint Paul a fait plusieurs voyages à travers le monde Hellénistique. La religion chrétienne vit ses premiers jours sous la menace des persécutions. Malgré cela l'évangélisation se diffuse et le nombre de chrétiens se multiplient entre le IIème siècle et le IIIème siècle. En quelques années, les chrétiens assistent à un retournement complet de la situation qui prévalait au IIIème siècle: le paganisme est interdit (391), les païens sont persécutés, et le christianisme devient la seule religion d' Etat (313 édit de Milan). Constantin est le premier empereur romain à se convertir à la nouvelle foi. En 325, le premier concile oecuménique a lieu. C'est la première reunion d'évêques dans l'histoire de la chrétienté (Nicée). Il serait intéressant d'étudier l'évêque en Occident du sacre de Pépin le Bref (751) au premier concile du Latran (1123). Le terme évêque vient du grec episcopos qui signifie “regarde les autres”. Il a pour mission de surveiller les fidèles c'est -à -dire de veiller à la bonne éducation religieuse des populations dont il a la responsabilité. Ce sont les successeurs des apôtres et de Pierre qui fut le premier d'entre eux. Ce sont pour la plupart des bergers, des pasteurs qui enseignent le dogme, prêchent et baptisent les nouveaux chrétiens. Les évêques ont pour responsabilité principale la conduite des chrétiens au salut mais aussi de convertir les rois et ensuite les populations des peuples barbares. Dans les premiers temps du christianisme, les termes «évêque» et «presbytre» furent souvent employés comme synonymes. Progressivement, les deux mots prirent une signification différente, le titre d'évêque désignant alors le «surveillant» des prêtres autant que des laïcs. Selon la théorie de la succession apostolique, l'ordre des évêques fut institué à l'âge apostolique : lorsque les apôtres désignaient leurs successeurs, ils leur transmettaient leur autorité apostolique. Ainsi une succession ininterrompue d'évêques depuis l'âge apostolique s'est perpétuée. L'évêque se voit donc conférer certains pouvoirs sacrés supérieurs à ceux d'un prêtre. Les querelles théologiques sont de natures différentes. Tandis qu'en Orient, divers mouvements s'affrontent au sujet de la nature du Christ, l'Occident paraît moins agité par des débats intellectuels. L'unité culturelle entre Latins et Grecs se rompt: chacun ignore la langue de l'autre, et l' Eglise d' Occident acquiert son autonomie doctrinale grâce à des penseurs de langue latine.
L' Occident et l' Orient n'ont plus de liens. Deux centres religieux s'affirment. D'un côté, Rome, dont la primauté d'honneur a été traditionnellement reconnue par toutes les Eglises jusqu'à la fin du IVe siècle et où la papauté fait ses premiers pas; de l'autre, Constantinople, capitale de l' Empire depuis 330, et qui revendique les mêmes privilèges que Rome. Le christianisme se divise et présente désormais deux destins différents. Notre étude portera sur les évêques en occident c'est- à- dire ceux qui sont sous la direction du pape à Rome.
[...] Charlemagne met en place les missi dominici. Ce sont des envoyés du roi (souvent un laïc et un ecclésiastique) qui contrôlent l'application des lois et les abus des comtes dans les provinces de l'empire. Il est à noter que les évêques sont contrôlés par des évêques métropolitains, en d'autres termes ce sont des archevêques. Ils sont rétablis sous Charlemagne et ont autorité sur les évêques de plusieurs diocèses. Les évêques doivent maintenir une certaine unité dans l'empire et empêcher toute tentative d'émancipation. [...]
[...] évêque en occident du sacre de Pépin le Bref (751) au premier concile du Latran (1123) Introduction moi je te le déclare: tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et la Puissance de la Mort n'aura pas de force contre elle.”(Matthieu XVI, 17). Par ces paroles, le Christ annonce la fondation de Eglise c'est-à-dire l'institution religieuse qui a bouleversé le monde à travers l'histoire. Jésus Christ, avant de mourir, avait demandé à ses apôtres de répandre la bonne nouvelle à travers le monde. [...]
[...] Le christianisme se divise et présente désormais deux destins différents. Notre étude portera sur les évêques en occident c'est- à- dire ceux qui sont sous la direction du pape à Rome. L'étude que nous allons mener sur l'épiscopat se limite entre 751 et 1123. La première date correspond à l'année du sacre de Pépin le Bref (714-768). Maire du palais entre 741 et 751 sous le règne des rois mérovingiens, il fut le fondateur de la dynastie carolingienne dont il fut le premier roi entre 751 et 768. [...]
[...] Ce procédé permet au roi de renforcer son autorité et de contrôler encore davantage son territoire. L'épiscopat est donc plus qu'une institution religieuse, c'est également une administration puissante et organisée qui sert de relais à la royauté. Sous les Carolingiens, la mise en place progressive de l'hérédité des charges ecclésiastiques avait fortement contribué à l'affaiblissement de l'Eglise. En 962, la papauté sort d'une période obscure. Le pape renoue avec l'empire en couronnant l'empereur. Le pape espère ainsi retrouver une place importante et réaffirmer son autorité. [...]
[...] Bibliographie Ouvrages généraux BALARD, GENET, ROUCHE, Le Moyen Age en Occident, Paris,Hachette GAUVARD CLAUDE, La France au Moyen Âge,Paris, PUF Ouvrages spécialisés CHELINI, JEAN, Histoire religieuse de l'occident médiéval, Paris ,Pluriel LE GOFF , JACQUES, Histoire de la France religieuse. Tome Paris, Seuil MAYEUR, PIETRI, VAUCHEZ, VENARD,Histoire du Christianisme. Tome Paris, Desclée, 1990. [...]
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