A partir du quinzième siècle, les Portugais, disposant de bonnes avancées maritimes, initient leur politique d'expansion avec la conquête de Ceuta, ville du nord de l'Afrique en 1415. Suite à diverses autres découvertes, Bartolomeu Dias, navigateur portugais, passe en 1488, le cap des tourmentes, aujourd'hui connu sous le nom de Cap de Bonne Espérance. Ce voyage ouvre alors le chemin maritime pour l'Inde, convoitée principalement pour ses épices. C'est en 1498 que Vasco de Gama, fils d'un noble portugais, et ses hommes, envoyés par le roi D. Manuel, arrivent, après un long voyage le long des côtes Africaines, à Calicut. Dans les deux textes qui sont présentés, nous avons un extrait du Voyage de Vasco de Gama par l'un de ses compagnons, dans lequel nous avons une description de l'arrivée des Portugais à Calicute avec tout d'abord les premiers contacts avec les habitants puis avec le roi. Le deuxième texte (texte annexe) est un extrait de la relation écrite par un gentilhomme florentin qui se trouvait à Lisbonne lors du retour de Vasco de Gama en 1499. Dans cet extrait ce gentilhomme nous dresse un inventaire des produits que l'on trouve en Inde, il nous fait une sorte de description du pays. Ces deux textes nous incitent donc à nous intéresser aux conditions de la rencontre avec le roi d'Inde et à la découverte de nouvelles richesses. Pour cela nous allons étudier les premiers contacts des portugais à leur arrivée, puis l'entrevue entre Vasco de Gama et le roi et enfin la richesse du pays.
[...] A ce moment là, l'or duquel parle Vasco de Gama venait de l'Afrique ce qui permettra le commerce avec l'Inde. Par rapport à l'histoire, le capitan-mor dit que depuis soixante ans les rois ces ancêtres expédiaient chaque année des navires pour découvrir ce pays (l.40-41). Ici, il ne semble pas y avoir d'exagérations puisqu'on assimile souvent le désir d'arriver en Inde, au début de l'exploration des côtes africaines, donc aux alentours de 1434, date à laquelle Gil Eanes a passé le Cap Bojador. [...]
[...] Un accueil royal chaleureux Une fois arrivés au palais, Vasco de Gama et ses hommes reçoivent beaucoup d'honneurs. Le zamorin, nom que les portugais donnaient aux samutris, c'est-à-dire aux rois qui régnaient sur Calicut, salue Vasco de Gama comme s'il était son égal (texte l.21 : il fit sa révérence selon les coutumes de son pays l'accueillant ainsi avec respect. Vasco de Gama, quant à lui, respecte également les coutumes du pays, bien qu'il n'en soit pas originaire : Cependant le capitan-mor ne s'approchait pas de lui, parce que la coutume de ce pays ne veut point q'un seul homme puisse s'approcher de la personne royale. [...]
[...] Les Portugais furent donc contraints de quitter l'Inde mais ce ne serait que partie remise puisqu'ils réussiront plus tard à évincer les Arabes et à dominer ainsi le commerce des épices. [...]
[...] Conclusion Par les deux textes nous avons donc vu que l'Inde était un pays extrêmement riche et que les premiers contacts avec la cour et surtout avec le zamorin étaient très cordiales et laissaient donc présager, malgré la présence des Maures, de bonnes relations commerciales entre les deux pays. Malheureusement pour les Portugais la suite de ce premier voyage se dégrada considérablement. En effet, les cadeaux prévus par les Portugais pour offrir au Zamorin (sucre, huile d'olive, laine, miel, etc.) ne lui ont pas du tout plu ce qui dégrada les relations. La dégradation des relations s'expliquerait aussi par l'influence des arabes qui auraient convaincus le zamorin que les Portugais étaient venus pour pillage. [...]
[...] Les ressources de l'Inde Le gentilhomme florentin , narrateur du texte annexe, dresse une sorte d'inventaire de ce qu'on peut trouver en Inde. Tout d'abord les épices, dont il fait une énumération ligne 4 : La ville est garnie de toutes sortes d'épiceries, comme cannelle, poivre, girofle, gingembre, encens [ Les Portugais ne s'étaient donc pas trompés, l'Inde est riche en épices, ils ont trouvé ce qu'ils cherchaient. A l'époque les épices étaient recherchées car elles étaient utilisées non seulement pour donner du goût mais aussi pour conserver les aliments et comme médicament, notamment à cause de ces vertus curatives. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture