L'Empire romain subit à partir de l'année 370 le choc des invasions barbares dont les initiateurs sont les Huns mais dont la masse est constituée par les peuples germaniques.
Ces peuples barbares jusqu'au milieu du Ve siècle sont intégrés à l'Empire sans être dispersés mais en restant regroupés avec le statut de fédéré.
Lors de l'invasion d'Attila se sont les barbares (les fédérés) qui assurent la défense de l'Empire romain d'Occident. Ceci leur permet de pénétrer dans les plus hautes sphères du gouvernement pour finalement prendre le pouvoir en 476, année où le dernier empereur d'Occident dépose les armes.
La partie orientale (l'Empire romain d'orient), plus peuplée, plus riche, mieux équilibrée socialement est relativement à l'écart de la poussée barbare avec sa capitale depuis 330, Constantinople. L'Empire romain d'orient subsiste et va perdurer, résister à des chocs de plus en plus violents de 476 à 1453 (prise de Constantinople par les Turcs).
Comment l'Empire romain d'Orient, autrement appelé l'Empire Byzantin va se positionner par rapport à l'héritage romain non seulement sur le plan idéologique et culturel mais aussi sur le plan territorial ?
C'est l'Empereur Justinien qui le premier tente de donner une réponse à cette question.
[...] La sédition manque de mettre en fuite Justinien et l'intervention de Théodora le retient au dernier moment. Les révoltés sont massacrés dans l'Hypodrôme. Justinien va pouvoir mettre en œuvre librement, sans contestations populaires, son programme. La reconquête en Occident L'Empire de Justinien, après la reconquête, borde presque totalement la Méditerranée (à l'exception d'une partie de l'Espagne et du sud de la France) ce qui signifie que la mer Méditerranée est à nouveau un «lac romain». Deux facteurs favorisent cette reconquête : - Le premier facteur est la situation contestée des différents peuples barbares fondateurs des différents royaumes barbares. [...]
[...] La deuxième étape est la reconquête de l'Italie (535-555). La résistance y est plus grande, les Ostrogoths sont tolérés quoiqu'ariens parce qu'ils ont encouragé le développement de la culture romaine. Après une première phase où Bélisaire reconquiert l'Italie du Sud au nord, Narsès fut envoyé contre les Ostrogoths et il vient à bout de la résistance du roi Tolila. L'âpreté du conflit vient aussi de ce que l'Italie est le berceau de l'Empire romain et que chacun des adversaires veut absolument en rester maître. [...]
[...] L'Empire byzantin sous le règne de Justinien (527-565) Introduction L'Empire romain subit à partir de l'année 370 le choc des invasions barbares dont les initiateurs sont les Huns mais dont la masse est constituée par les peuples germaniques. Ces peuples barbares jusqu'au milieu du Ve siècle sont intégrés à l'Empire sans être dispersés, mais en restant regroupés avec le statut de fédéré. Lors de l'invasion d'Attila ce sont les barbares (les fédérés) qui assurent la défense de l'Empire romain d'Occident. [...]
[...] Le résultat sera durable, c'est l'aspect le plus important de l'œuvre de Justinien puisque sa restauration juridique fonde pour des siècles l'idéologie de la monarchie absolue de droit divin et il communique cette idéologie à l'Occident latin à partir du XIIe siècle. L'Œuvre législative de Justinien est rédigée jusqu'en 534, en latin, langue non comprise d'une majorité des sujets. Cette œuvre en latin se nomme corpus iris civilis (corpus de droit civil). Elle s'articule en un code Justinien qui réunit toutes les lois impériales depuis le début du IIe siècle apr. [...]
[...] Bilan mitigé dans les domaines social et économique Justinien essai de protéger la classe des petits propriétaires terriens qui à la différence de l'occident, s'est maintenue en Orient, se révélant comme le meilleur signe de l'équilibre social, mais en raison de sa politique de prestige, Justinien a tendance à accabler d'impôts cette classe sociale prépondérante, qui est par ailleurs frappée très durement par l'épidémie de peste des années 542-543. Aussi, les grands propriétaires de type pré- féodale, empiètent-ils déjà sur les petits propriétaires. Dans le domaine économique et plus particulièrement dans le domaine du commerce international l'Empire byzantin doit affronter la concurrence des Sassanides (dynastie de l'Empire perse). [...]
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