Royaume de France, élite rurale, noblesse, élite intellectuelle, élite religieuse, Philippe Auguste, seigneurie, féodalité, bourgeoisie, vassalité, Charles VI, église, clergé
Les élites françaises ont connu un processus de transformation entre le XIIIe, où d'abord les plus fortunés dominaient la sphère sociale, et le XVe, où c'est une élite intellectuelle et politique qui passe au rang de dominant.
La France connaît un essor dans la formation de ses élites, que ce soit d'abord en milieu rural avec les seigneurs puis les bourgeois en milieu urbain, sans oublier bien évidemment les nobles, les clercs et les aristocrates. Le royaume connaît également un accroissement de son domaine royal grâce aux rois qui multiplient les conquêtes et les alliances matrimoniales.
De plus, le pouvoir royal se renforce davantage avec le renforcement des liens entre les seigneurs et les vassaux (la vassalité), mais surtout parce que les importantes victoires militaires de Philippe Auguste lui ont permis de progresser dans l'affirmation de son autorité et donc de mieux contrôler la hiérarchie féodale.
[...] Qui sont les élites en France entre le XIIIe et le XVe, et comment évoluent-elles dans un royaume qui traverse des crises politiques, démographiques et économiques ? Les élites françaises ont connues un processus de transformation entre le XIIIème, où d'abord les plus fortunés dominaient la sphère sociale, puis vers le XVème, c'est une élite intellectuelle et politique qui passe au rang de dominant. Une élite est une catégorie de personnes qui domine les autres par leur valeur et leur prestige. [...]
[...] En 1363, le roi de France exempte la taille royale sur les nobles, leur permettant ainsi un allégement financier. Cette noblesse militaire est très affectée lors de trois défaites importantes de la guerre de Cent ans. La première fut à Crécy en 1346 où l'élite chevaleresque française, connue pour sa puissance, est totalement anéantie par les archers anglais, ce qui marque la fin de la chevalerie en tant qu'ordre militaire d'élite. La deuxième défaite est à Poitiers en 1356. La chevauchée anglaise ravage les terres française et le roi Jean II veut à tout prix cesser ce désastre. [...]
[...] Assurément, certains curé ne savent pas lire le latin et ne connaissent pas beaucoup d'enseignements chrétiens. Pour mieux encadrer les fidèles, des ordres mendiants apparaissent. Les dominicains sont des prêcheurs et mènent une vie apostolique, à l'image des apôtres. Les franciscains sont un autre groupe de prêcheurs, et enfin nous avons les carmes et les augustins. Les sermons sont faits en fonction du statut de la personne, par exemple pour les nobles ils prêchent sur le fait de ne pas être orgueilleux L'élite cléricale impose des pratiques religieuses aux fidèles. [...]
[...] De plus, une période de climat froid s'installe dans le royaume, et en 1315, la pluie fait des ravages sur les récoltes, ce qui a pour conséquence une famine générale. De plus, ces nobles voulaient l'arrêt des guerres privées et la forte levée des impôts au profit de l'ost de Flandre. En 1407, une autre crise affecte le royaume. La France est en guerre civile et la noblesse se retrouve divisée en deux, avec d'un côté le camp des Armagnacs, soutient du frère du roi, Louis d'Orléans, assassiné en novembre 1407, et d'un autre côté nous avons le camp des Bourguignons en soutien au duc de Bourgogne, qui s'est allié à l'Angleterre. [...]
[...] En effet, ces derniers dominent la sphère intellectuelle et religieuse, laissant ainsi une grande empreinte dans la société médiévale. Cependant, la société des trois ordres tend à se fragiliser au cours des siècles suivants, créant ainsi une inégalité sociale accrue entre le groupe des nobles et des clercs et celui des gens du commun. [...]
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