Au cours de l'histoire, l'Église est une institution qui, en fonction des périodes, voit son prestige soit diminuer soit augmenter.
La période féodale est marquée par des liens de dépendance d'homme à homme, un morcellement extrême des droits de propriété et du pouvoir public. Cependant, le monde féodal n'a pas que des incidences sur le monde laïc. En effet, l'Église a été l'une des premières victimes de la décadence des institutions carolingiennes. En effet, le système féodal a été néfaste pour l'Église qui lui est soumise.
Depuis le Xe siècle, les grands princes territoriaux ont profité de leur puissance pour s'emparer des fonctions et des biens ecclésiastiques. On parle du Nicolaïsme, phénomène qui exprime le manque de discipline dans l'Église et de la Simonie, définit comme étant le marché des biens spirituels, c'est-à-dire, que les biens et les charges ecclésiastiques sont mis en ventes. Au plus haut niveau, la papauté elle-même, après avoir été le jouet des grandes familles romaines, est tombée sous l'emprise de l'empereur d'Allemagne.
[...] L'Église au XIème et XIIe siècle Au cours de l'histoire, l'Église est une institution qui, en fonction des périodes, voit son prestige soit diminuer soit augmenter. La période féodale est marquée par des liens de dépendance d'homme à homme, un morcellement extrême des droits de propriété et du pouvoir public. Cependant, le monde féodal n'a pas que des incidences sur le monde laïc. En effet, l'Église a été l'une des premières victimes de la décadence des institutions carolingiennes. En effet, le système féodal a été néfaste pour l'Église qui lui est soumise. [...]
[...] On peut se demander comment l'Église au XI et XIIe siècle arrive à récupérer un pouvoir énorme et à s'affirmer en tant que puissance absolue ? Nous verrons dans une première partie que la renaissance de l'Église passe tout d'abord par une volonté d'amélioration du prestige ecclésiastique pour ensuite voir que cette volonté va se concrétiser avec la réforme Grégorienne (II). Une volonté d'amélioration du prestige ecclésiastique La volonté d'amélioration du prestige de l'Église à pris place notamment grâce aux monastères qui ont tout d'abord mis en pratique le mouvement de la paix de Dieu pour ensuite instaurer le mouvement de la trêve de Dieu La tentative du mouvement de la paix de Dieu ( Avec le développement du système féodal, l'Église a totalement dégénéré. [...]
[...] En effet, jusqu'à présent la papauté demandait la protection de la temporelle alors qu'à partir de maintenant, le pape revendique pour elle seule la domination du peuple chrétien. ( Ainsi, la relation entre la papauté et les monarchies européennes change totalement : on entre dans une période de lutte plus ou moins ouverte entre le pape affirmant sa supériorité et les monarques qui essayeront de soumettre le pape à la volonté laïque. [...]
[...] C'est le pape Grégoire VII qui marque réellement le renouveau de la papauté. ( Grégoire VII est l'auteur du célèbre texte : dictatus papae qui résume la position officielle de l'Église à l'égard du pouvoir laïc, c'est-à-dire, par rapport au pouvoir temporel. Ce texte met notamment en avant le fait de la primauté du pouvoir religieux sur le pouvoir temporel. ( Après la parution du dictatus papae va naitre une véritable lutte entre l'empereur Germanique Henry IV et le pape : l'empereur refuse totalement l'affirmation d'une puissance qui lui serait supérieure. [...]
[...] Une volonté de canalisation de la violence ( Le mouvement de la trêve de Dieu est institué dans les années 1022-1023 pour compléter le mouvement de la paix de Dieu. Il se généralisera notamment dans les années 1040-1041. ( Le mouvement de la trêve de Dieu poursuit le même objectif que le mouvement de la paix de Dieu, c'est-à-dire, qu'il a l'objectif de canaliser la violence. Par ailleurs, la trêve de Dieu est décrite comme ayant une meilleure organisation que son prédécesseur. [...]
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