L'Eglise, d'une réforme à l'autre : de la réforme grégorienne à la réforme protestante: ceux qui prient : les moines, la réforme grégorienne, la lutte du sacerdoce et de l'empire. La foi, ses manifestations et ses déviations dans la chrétienté de la seconde moitié du moyen-âge -10ème/15ème siècle-: la paroisse, le culte des reliques, les ordres mendiants, L'hérésie. L'art médiéval: l'art roman, l'art gothique
[...] D'où le développement des hérésies aux 12ème et 13ème siècle qui manifestent les uns et les autres d'une façon naturellement différente mais en fait complémentaire, l'aspiration des fidèles à un respect plus grand de la parole des évangiles et à un idéal de pauvreté conforme au mode de vie des premiers apôtres. Les ordres mendiants sont donc des ordres religieux qui, comme leur nom l'indique, font profession de ne vivre que d'aumônes. Ces ordres mendiants apparaissent au 13ème siècle, en assez grand nombre, mais leur nombre a été fixé à quatre par le concile de Lyon de 1274 et ces quatre ordres sont : l'Ordre des Franciscains dont le fondateur est saint François d'Assise ; l'Ordre des Dominicains, l'Ordre des Carmes et l'Ordre des Ermites de saint Augustin. [...]
[...] La lutte du sacerdoce et de l'empire Mais le conflit entre le pape, d'une part, et l'empereur et les princes d'Occident d'autre part, rebondit à partir du milieu du 12ème siècle dans ce qu'on appelle la lutte du sacerdoce et de l'empire, la papauté s'appuyant désormais sur une pensée politique connue sous le nom de théocratie pontificale ; théocratie, c'est à dire que le pouvoir du pape vient de Dieu, il se considère lui-même comme un vicaire du christ sur la terre ; son pouvoir, son auctoritas, est une pleine souveraineté, supérieure en dignité à la simple puissance politique, la potestas, que les souverains reçoivent indirectement de Dieu, alors que lui, le pape, prétend recevoir son pouvoir de la divinité. Cette lutte du sacerdoce et de l'empire se marque par la lutte des papes du 13ème siècle, contre les empereurs, en particulier des papes Innocent III –1198,1216-, Innocent IV au milieu du 13ème siècle et Boniface VIII à la fin du 13ème siècle et au début du 14ème siècle. [...]
[...] Le concile de Bâle, par la suite, de 1431 à 1449, vise au même résultat ; et même si le concile de Bâle échoue et se termine en 1449, même si le conciliarisme est défait à la suite du retour définitif de la papauté à Rome en 1449, le conflit entre les pouvoirs spirituels et temporels aboutit à la fin du moyen âge, au 15ème siècle, à une autonomie croissante des états par rapport à l'Eglise, au développement de régime de concordats, d'entente dans lequel il y a une prépondérance, en fait, sur le plan temporel des rois sur les papes dans le domaine de la nomination aux bénéfices ecclésiastiques, régime des concordats qui, pour le cas français, aboutit au concordat de Bologne de 1516, qui régit l'ensemble des rapports entre l'Eglise et l'Etat de France pendant l'Ancien Régime et tout cela malgré le retour définitif de la papauté à Rome en 1449. L'autorité croissante des souverains temporels gagne en prestige spirituel. Le roi de France est déclaré officiellement roi très chrétien sous Louis XI vers 1470. [...]
[...] L'église et la vie religieuse en Occident du 10ème au 15ème siècle Introduction Pendant la seconde moitié du moyen-âge, l'ensemble de l'Europe est chrétien et l'on emploie souvent le terme de chrétienté pour désigner cette Europe chrétienne distincte de la chrétienté orientale depuis le schisme de 1054 avec l'Eglise byzantine. Cette Europe occidentale chrétienne est chrétienne par ses institutions, celles de l'Eglise, et par sa foi. Nous distinguerons donc les aspects institutionnels et les aspects spirituels, pour les commodités de l'exposé, même s'ils sont évidemment intimement liés. [...]
[...] L'art roman L'art roman est très largement adopté dans l'Occident entre le courant du 10ème et celui du 12ème siècle. Il s'agit essentiellement d'un art monastique, mis en valeur dans les monastères clunisiens et cisterciens d'abord, même si ensuite, il se diffuse dans les églises séculaires. Un art monastique dont le berceau se situe en Italie du Nord, encore imprégnée, au tournant des 10ème et 11ème siècle, de traditions byzantines et dont le berceau également en Catalogne sous influence mozarabe, l'art mozarabe étant, il faut le rappeler, l'art des chrétiens hispaniques demeurés sous influence arabe. [...]
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