Eglise et société au Moyen-Age, Anne-Marie Helvétius, Les conflits d’intérêt au sein de l’Eglise carolingienne, Eglises d’Occident, Hincmar de Reims
Malgré les efforts louables de l'administration impériale et des institutions ecclésiastiques, l'ordre carolingien ne parvient pas à s'imposer dans la durée.
Dès le règne de Louis le Pieux, se manifestent les premiers signes de tensions internes.
A la fin du IXe siècle, l'effondrement de l'empire s'accompagne de l'affaiblissement de la papauté et de la naissance de royauté d'un genre nouveau.
[...] Le choc fut surtout psychologique. -Le fléau venu du Nord, évoquant irrésistiblement l'Apocalypse, est perçu comme une punition divine contre les chrétiens pécheurs. -Comme les richesses du royaume étaient principalement thésaurisées dans les communautés religieuses, celles-ci représentaient une cible privilégies pour les Normands. Le plus souvent, les moines quittaient leur monastère avant l'arrive des pillards, emportant avec eux leurs reliques et leurs objets précieux ; après le raid, ils revenaient reconstruire les édifices incendiés et s'y réinstallaient aussitôt. -Les dégâts doivent être limités. [...]
[...] Dans un système théocratique où Eglise et Etat sont censés œuvrer de concert en vue d'accomplir la volonté divine, le fait que les biens ecclésiastiques ou monastiques soient utilisés pour le commun profit du royaume n'a rien de choquant. Une répartition plus claire. -Au cours du IXe siècle, la question des biens ecclésiastiques et monastiques retient toute l'attention des souverains et de leurs conseillers. -Aux yeux des Carolingiens, le monde est considéré comme un ensemble fini : l'enrichissement des uns ne peut se fonder que sur l'appauvrissent des autres. [...]
[...] AM Helvétius Eglise et société au Moyen Age 6. Les conflits d'intérêt au sein de l'Eglise carolingienne -Malgré les efforts louables de l'administration impériale et des institutions ecclésiastiques, l'ordre carolingien ne parvient pas à s'imposer dans la durée. -Dès le règne de Louis le Pieux, se manifestent les premiers signes de tensions internes. la fin du IXe siècle, l'effondrement de l'empire s'accompagne de l'affaiblissement de la papauté et de la naissance de royauté d'un genre nouveau Le roi et le pape Qui est le chef des Eglises d'Occident ? [...]
[...] Mais en règle générale, les papes continuent d'obéir à l'empereur tout comme l'apôtre Pierre avait obéi au Christ. Un pouvoir négocié -La situation évolue au début du VIIIe siècle, lorsque les papes prennent position contre l'iconoclasme des empereurs de Byzance. Confrontée à des attaques lombardes de plus en plus pressantes, Rome ne peut plus compter sur le soutien militaire byzantin. Les papes se tournent alors vers les Francs, qu'ils aident dans leur entreprise d'évangélisation et de conquête. Grégoire III demande l'appui de Charles Martel. [...]
[...] Ex : l'évêque Claude de Turin refuse le culte des images et même celui des reliques et de la croix du Christ qu'il considère comme hérétique. Ne croit pas à l'intercession des saints. La prédestination -Un nouveau débat théologique divise les Eglises franques dans les années 840-850 sous le règne de Charles le Chauve. Le moine saxon Godescalc, savant érudit, a formulé une théorie de la double prédestination selon laquelle certains hommes sont destinés d'avance au salut, d'autres à la damnation. [...]
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