Eglise et société du Vème au XIIIème siècle

Résumé du document

Synthèse d'Histoire médiévale sur l'Eglise, le christianisme et la société au XIIIème siècle.

Extraits

[...] L'occident médiéval va subir des changements importants avec l'arrivée des barbares, la société devenant majoritairement païenne. Cependant, une pensée d'origine chrétienne fait de plus en plus d'adeptes, à savoir l'arianisme. Cette croyance va à l'encontre de tous les dogmes religieux puisqu'elle n'inclut pas l'égalité du Père et du Fils au niveau de leur substance. L'évêque Arius a mis en place cette croyance à la fin du IIIème siècle après Jésus-Christ, et malgré la condamnation du Concile de Nicée en 325, l'arianisme perdure notamment grâce aux prédications de l'évêque Ulfila. [...]

[...] Ainsi nous avons pu voir que l'Eglise a su évoluer pour mieux comprendre la société et les aspirations de ses fidèles, de ce fait nous allons voir si l'intégration de l'Eglise au sein de la société est accomplie. Nous avons dit précédemment que la Réforme Grégorienne permet une sorte d'épuration de la société, mais aussi mettre en place une meilleure intégration au sein de la société sans pour autant être dépendante du pouvoir temporel. Néanmoins, certains rois ont favorisé l'intégration de l'Eglise comme ce fut le cas de Charlemagne en remettant le Pape Léon III déchu sur son trône papal au Vatican, ou encore Saint Louis. [...]

[...] Cependant l'Eglise subit, à cette époque, des troubles internes non négligeables, elle n'est plus respectée à tous les niveaux, autant par les laïcs que par les clercs eux-mêmes. Ainsi devant cette perte de confiance envers l'Eglise, il devient indispensable d'établir des réformes pour améliorer l'Eglise et faire en sorte qu'elle évolue parallèlement à l'évolution de la société médiévale, qui subit de grand changement depuis le Xème siècle. L'essentiel est de mieux redéfinir les devoirs de l'Eglise autant envers Dieu que la société, car l'Eglise va devenir un pouvoir spirituel mais aussi un pouvoir temporel de premier ordre. [...]

[...] De plus, cette réforme condamne les évêques ou clercs qui tentent d'exercer des pouvoirs temporels comme celui de seigneurs. Une des grandes avancées de cette réforme est le fait que l'Eglise comprend que le clergé, surtout celui qui est en contact avec les fidèles, doit être mieux formé et mieux instruit. Cela a pour but de mieux répondre à l'attente des fidèles et de favoriser leur écoute. Cette réforme doit permettre à l'Eglise de se forger une image de pureté en référence au Christ en évitant tout scandale religieux ou tout écart des clercs. [...]

[...] Cependant l'Eglise en développant ses actions a démontré ses limites notamment au niveau de son fonctionnement mais aussi dans son essence même avec les multiples atteintes au dogme religieux. La Réforme Grégorienne apparaît donc comme une avancée non négligeable de l'Eglise qui a fait apparaître son aptitude au changement et à l'évolution. Elle va devenir un des piliers du pouvoir temporel à la fin de l'époque médiévale mais aussi tout au long de l'époque moderne. Bibliographie : - FELLER Laurent, Eglise et société en Occident : du début du VIIe au milieu du XIe siècle, Armand Colin, Collection U histoire - PAUL Jacques, Le christianisme occidental au Moyen-Age : IVe-XVe siècle, Armand Colin, Collection U histoire - CHELINI Jean, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette Littérature, Pluriel histoire - DUBY Geogres (dir.), Une histoire du monde médiéval, Larousse, Bibliothèque historique, 2005. [...]