L’église franque au VIIIe siècle : princes, papes, et évêques

Thèmes abordés

Sciences humaines et arts, église franque, VIIIe siècle, princes, papes, évêques, Charles de Martel, réforme de l'église

Résumé du document

Pour la plupart des auteurs la reforme est justifiée par un état important de dégradation des structures ecclésiastique franque dans les 40 premières années du 8e siècle. Il faut se poser la question de la validité de cette image. Le tableau extrêmement pessimiste de l'église franque au début du 8e siècle est tiré presque exclusivement de la lettre de Boniface au Pape en 742. La lettre qui annonce le concile réformateur voulut par le maire du palais Carloman. Ce tableau est très pessimiste, mais très désorganisé, sert au Pape à agir vite et fort et à soutenir l'action de Carloman. Il est tributaire en grande partie de cette source. Mais d'autres sources nous montrent qu'il y a des choses qui ne répondent pas aux règles canoniques.

Extraits

[...] Pépin III reste seul a gouverné avec le roi, Carloman retiré dans monastère. Un diplôme d'Aout 750, ou on voit Pépin III rendre la justice sans le roi, dans le palais d'Attigny, il est entouré de ses grands, et il dit que la mission de justice lui a était confié par Dieu. Dans tous ses actes il montre qu'il peut se passer du roi ( La paix, Rome, l'accession au trône selon la coutume franque, le sacre. Pépin III, rétablit la paix dans le royaume et ne mène pas de campagne. [...]

[...] Puisque le faite de tenir leur charge de leur père, n'est pas seulement légitime. Seul le roi peut donner la charge de Maire de palais, seul source d'autorité. Les contacte entre Charles Martel et la papauté vont commencer à cause du problème byzantin : car le pape doit faire face d'une part aux empereurs et aux Lombards. Les choses se dégradent lorsqu'à partir de 724- 726, l'empereur Léon III l'Isaurien, lance la réforme dite Iconoclasme, vision plus rigoureuse du christianisme qui veut se débarrasser absolument de la représentation de la divinité du christ, vierge et saint. [...]

[...] Le processus se met en place, les deux princes pilotent la réforme, chacun dans leur partie du royaume. Et l'institution conciliaire se remet à fonctionner tout les ans. B. La vie chrétienne réformée. La discipline des clercs va passer par un rappel de certaines règles : interdiction de porter les armes, obligation de porter un habit particulier pour les clercs casula on prévoit des mesures concernant les moines et que les monastères doivent se rattacher à une règle c'est-à- dire la règle de Saint Benoit qui est promue. [...]

[...] Le Pape est le souverain indépendant, le roi n'est pas . Collaboration, convergence entre les papes et les rois. Rome rompue avec 757, équilibre qui rompu par Charlemagne. Mutation politique ; le sacre, pépin III c'est très bien que sans légitimité familiale il lui manque l'essentiel, directement divine à la nouvelle dynastie. Il devient roi comme les rois d'Israël, exemplaire. Le processus de relation avec les aristocrates, est une étape nécessaire, par différents moyens, discipliner les évêchés, faire rentrer les aristocrates pour décider du changement de dynastie. [...]

[...] En 769, l'institution épiscopale fonctionne efficacement à Bourges, Lyon, Narbonne La romanisation liturgique et ses limites. L'autorité romaine va être plus marquée dans cette 2ème phase, avec une tentative d'uniformisation liturgique sur le modèle romain. Ce n'est pas une nouveauté que la tradition liturgique romaine circule dans l'occident. Il y a des différences liturgiques un peu partout et nombreuses. Depuis 7e siècles, il y a des textes liturgiques romains qui circulent en Gaule et on adopte de manière désorganisé tel ou tel pratique romaine, mais d'une manière individuelle dans chaque diocèse. [...]