Carolingiens, église, relations, rois, évêques, pape
quelles sont les relations entre l‘Eglise et les rois carolingiens ?
[...] 2*Le sacre de 754 Pour ce sacre, nous disposons de trois sources : la clausule de unctione pippini et une lettre envoyée par le pape Etienne II (752-757) qui rappelle au roi les engagements du sacre. La dernière source est le liber pontificalis c'est-à-dire un série de notices qui donnent des précisions sur chaque pontificat. Etienne II vient en 753 en Gaule car il craint toujours la menace des lombards en Italie. Il est en fuite car depuis juillet 751, le roi lombard s'est emparé de l'exarchat de Ravenne. [...]
[...] Ensuite, les monastères doivent observer la règle de Saint-Benoît mais cela n'aboutira que sous Louis le Pieux. Les prêtres, quant à eux, sont limités dans leurs droits car le but est de lutter contre les clercs errants. S'ils ne respectent pas l'autorité, ils peuvent être excommuniés. Selon la clausule, l'excommunication est prononcée par l'évêque diocésain. Si l'excommunication est remise en cause, on passe devant le tribunal métropolitain. Si ce dernier confirme la sentence mais que la personne refuse toujours la sentence, alors c'est le pouvoir royal qui la fait exiler. [...]
[...] La dîme favorise la subsistance et l'autonomie de la population. Elle est divisée en quatre : pour le prêtre, pour l'évêque, pour l'entretien de l'Eglise et enfin pour les pauvres. On structure l'Eglise pour qu'elle encadre la population. C)-Charlemagne empereur 1*L'accession à l'empire Charlemagne accède à l'empire le 25 décembre 800 dans un contexte particulier qui nous est connu par une lettre d'Alcuin (799). Cette lettre est adressée au « seigneur pacifique le roi David » (le roi prophète). Alcuin y explique que, selon lui, il existe trois pouvoirs dans le monde : le pouvoir pontifical (Léon III) qui, à ce moment, est contesté car ce pape est d'origine modeste. [...]
[...] Le 21 avril 742, le concile est organisé mais sans avoir eu l'accord du Pape. C'est un concile « germanique » car il y a seulement les évêques d'Austrasie qui y sont présent. Le but est de moraliser le clergé, de réformer les mœurs, d'extirper toute trace de paganisme, d'approfondir la foi chrétienne et faire tout cela avec la papauté. Il veut unifier l'Eglise. A l'issue de ce concile, un texte est promulgué : « le capitulaire de Carloman » qui porte le nom de celui qui est à l'origine du concile qui a agit en tant que dux et princeps. [...]
[...] Ce capitulaire précise leurs fonctions : « chaque prêtre a une église propre à vie ». On est obligé de lui verser la dîme pour qu'il subsiste (la dîme est considérée comme une aumône et un devoir). Il y a aussi une relation directe entre les prêtres et les fidèles matérialisée par la cloche. A la mort de Charlemagne, les fidèles sont encadrés grâce au clergé rural. Il a mis en place une théocratie qui permet au prince de remplir sa mission. [...]
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