Louis le Pieux était l'héritier de Charlemagne. A sa mort, Louis doit organiser une « marche » sur Aix-la-Chapelle pour se rendre maître du palais avant que les conseillers de son père l'empêchent de prendre possession de son pouvoir. Louis a été sacré roi d'Aquitaine dès son plus jeune âge. Il est toujours resté à l'écart des affaires de l'Empire. Durant le règne de Charlemagne, deux conseillers furent importants : Adalhard et Wala, qui étaient ses cousins. Louis se décida à les chasser du palais. Louis a également renvoyé ses sœurs qui vivaient au palais dans une grande liberté de mœurs. Il les renvoya dans des monastères royaux. Ainsi, Louis remplaça les anciens conseillers de son père par ses propres hommes, dont la plupart étaient déjà à ses côtés à Aquitaine. En 816, le concile d'Aix-la-Chapelle, encourager par Benoît d'Aniane, promulgua une grande réforme des ordres monastiques et canoniaux : tous les monastères doivent désormais suivre la règle de saint Benoît. « Une seule règle et une seule coutume » au travers de tout l'Empire. C'est avec cet événement qu'une volonté d'unité est née et a conduit à l'Ordinatio imperii.
[...] Ainsi, Bernard s'enfuit à Barcelone, Judith et Charles dans un monastère et Lothaire prend le pouvoir au côté de son père. Mais Louis le Pieux perd patience et décide de repartager l'empire (sans Lothaire cette fois-ci). Mais Louis et Pépin ne sont toujours pas satisfaits, car ils ne veulent pas que Charles ait du territoire. Lothaire forma alors une nouvelle révolte beaucoup plus grave. En 833, les fidèles de Louis le Pieux l'abandonnent pour rejoindre le camp de son fils, Lothaire. Ce dernier reprit alors le pouvoir et le titre impérial. On assiste alors à la chute d'un roi abandonné. [...]
[...] Ces terres sont prises sur la part de Lothaire. Lothaire n'a alors aucun mal à regrouper autour de lui tous ceux qui sont mécontents du règlement de 829. On appellera le parti de Lothaire le parti impérial On y trouve des ecclésiastiques comme Agobard de Lyon et Jonas d'Orléans qui estiment que Louis le Pieux a trahi l'esprit de l'Ordinatio imperii et met l'avenir de l'Empire et de l'église en danger ; il y a aussi d'anciens conseillers du roi : Wala le conseiller de Lothaire et aussi de grands laïques comme les comtes Matfrid d'Orléans et Hugues de Tours, avides de retrouver du pouvoir. [...]
[...] Les grands de la Francia occidentale se tournaient plus volontiers vers on frère Louis. Ce dernier profita de la situation difficile qui vivait Charles pour se proclamer roi de Francie occidental déclarant que son frère c'était comporté en tyran à l'égard des Francs et des Aquitains et avait livré son royaume aux païens (les Vikings). Mais Charles ne se laissa pas faire, il tenta de rétablir la situation à son profit. Dès janvier 859, il contraignit Louis à se replier et regagna la confiance des grands, toujours prêts à se rallier aux plus forts ! [...]
[...] Carloman s'inquiéta. De plus, l'héritier de Louis le Germanique, Charles III le Gros, apparaissait comme un concurrent redoutable. Dès 880 il avait été reconnu roi d'Italie par le pape et les grands. Il reçut également la couronne impériale à Rome. La mort de son frère Louis le Jeune en janvier 882 lui garantissait la totalité de l'héritage de Louis le Germanique. Louis III et Carloman eurent à faire face aux nouvelles attaques Vikings. Louis III remporta sur eux une importante victoire à Saucourt-en-Vimeu, le 3 août 881, mais il mourut un an après. [...]
[...] C'est avec cet événement qu'une volonté d'unité est née et a conduit à l'Ordinatio imperii : L'Ordinatio imperii (817) En juillet 817, Louis convoque à Aix une assemblée de grands dans le but de résoudre l'éventuel problème de sa succession. Il s'agit de trouver un compromis entre l'idée de l'Empire indivisible et la tradition de la royauté franque qui partage toujours les territoires entre les héritiers. Mais ce texte n'est pas un texte de partage, il va à l'encontre de la coutume franque. Ainsi, Lothaire, fils aîné de Louis, fut proclamé empereur et unique héritier de l'empire. Ses fils cadets, Pépin et Louis, obtinrent tout de même des royaumes. Pépin acquit l'Aquitaine et Louis la Bavière. [...]
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