Bertrand Du Guesclin semble avoir le soutien de personnalités importantes dans la hiérarchie sociale de la société médiévale. Le roi est d'ailleurs son principal soutien comme en atteste ses paroles « acceptez la charge avec joie, je vous en prie » (l.20). Du Guesclin est considéré comme le plus grand homme de guerre de son temps. « si quelqu'un voulait faire le contraire (ne pas respecter Du Guesclin), il me courroucerait tellement qu'il s'en apercevrait » (l.19). Comment est-il parvenu à un tel niveau de reconnaissance de la part du roi ? Né en 1320 en Bretagne, il est un batailleur né. Sa jeunesse turbulente l'empêche de pouvoir fréquenter les écoles (...)
[...] Ils se tairont car la situation est critique pour le royaume, et que Du Guesclin est mené à la connétablie dans une sorte de liesse populaire. On peut néanmoins s'interroger sur l'avenir, si le connétable parviendra à remplir le rôle qu'on lui a administré, à savoir de bouter les anglais en dehors du territoire français. [...]
[...] Le second est une miniature de Jean Fouquet, représentant Du Guesclin recevant l'épée de connétable du roi, symbole de sa nouvelle fonction. *Jean Froissart est l'un des principaux chroniqueurs du Moyen-âge, et plus particulièrement sur la période couvrant la première moitié de la Guerre de Cent ans. Né vers 1337 à Valenciennes d'un père probablement peintre en armoiries, il commence à travailler comme négociant, mais abandonne rapidement pour se destiner vers la prêtrise. Il s'engage ensuite dans l'art des lettres, en devenant chroniqueur officiel à la cour de l'épouse d'Edouard III. [...]
[...] Etre connétable représente un devoir militaire important. En effet, il est considéré comme étant juste en dessous du roi dans la hiérarchie militaire. L'office de la connétablie est si grand et si noble qu'il convient, pour celui qui le veut bien remplir, de commander bien fort, et plus sur les grands que les petits (l.11/12). Il craint donc de ne pas se faire respecter. Cependant, malgré sa petite taille, il a déjà fait preuve de sa puissance charismatique. Comment oserais-je oser commander sur eux ? [...]
[...] Durant sept ans, le monarque suit ses actes héroïques, avant de le nommer connétable de France en 1370: il convenait qu'il soit connétable, car il en avait été ainsi ordonné (l.7). Ajouté à l'appui royal, Du Guesclin bénéficie de l'appui des Grands : grand foison du conseil du roi le reçurent avec joie et lui firent tous grande révérence (l.2). Il tire cette popularité en remplissant sérieusement la fonction que les grands ducs lui avaient donnée, à savoir la défense de leur territoire contre les Anglais. [...]
[...] Nous sommes dans un contexte de réaffirmation de l'autorité royale. De plus, les Anglais se sont installés dans le royaume de France depuis le traité de Brétigny. Celui-ci n'est pas accepté par Charles qui relance la guerre contre les Anglais en 1369. Il a donc besoin de soutien militaire. Pendant ce temps, Bertrand Du Guesclin, d'origines modestes, remporte de nombreux conflits grâce à son intelligence, acquérant ainsi un certain prestige auprès du roi et de la population. La France a besoin d'un chef charismatique. [...]
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