« Pleurez race des Francs, car l'Empire élevé par la faveur du Christ git à présent dans la poussière » (Florius, dans « Déploration de la division de l'Empire », vers 860).
En effet, c'est ici l'étude du délabrement de l'Empire carolingien qu'il faut envisager.
Les faits se déroulent en Occident. En 751, Pépin le Bref par son coup d'État instaure une nouvelle dynastie : la dynastie carolingienne qui vient remplacer celle des Mérovingiens, elle dure jusqu'en 986. Le représentant illustre de celle-ci est Charlemagne (fils de Pépin le Bref), il donne d'ailleurs son nom à la dynastie carolingienne. La forme juridique du pouvoir ne change pas, il s'agit alors toujours d'une royauté, donc pourquoi parler d'Empire carolingien ? La réponse est simple, si cette dynastie s'inscrit dans une royauté, cette monarchie évolue vers l'Empire (structure politique dirigée par l'autorité d'un empereur soumettant les peuples à un pouvoir central unique), lorsque Charlemagne est couronné empereur en 800.
[...] Les comtes prennent plus de pouvoir dans la société. De plus, leurs fonctions ainsi que celles des ducs deviennent elles aussi héréditaires. L'encadrement des agents du pouvoir se relève peu efficace, se constitue une puissante aristocratie Un manque d'unité. De par ces divergences de puissance et pouvoirs, la stabilité de l'État est fragilisée et il manque d'unité. L'État et l'Église se disent incapables de l'assurer. Il n'y a pas d'homogénéité sociale, culturelle et politique La dimension économique. De surcroit, l'État s'appauvrit, car il est caractérisé par un régime d'économie domaniale, peu ouverte. [...]
[...] En effet, c'est ici l'étude du délabrement de l'Empire carolingien qu'il faut envisager. Les faits se déroulent en Occident. En 751, Pépin le Bref par son coup d'État instaure une nouvelle dynastie : la dynastie carolingienne qui vient remplacer celle des Mérovingiens, elle dure jusqu'en 986. Le représentant illustre de celle-ci est Charlemagne (fils de Pépin le Bref), il donne d'ailleurs son nom à la dynastie carolingienne. La forme juridique du pouvoir ne change pas, il s'agit alors toujours d'une royauté, donc pourquoi parler d'Empire carolingien ? [...]
[...] La nature même du gouvernement n'est donc pas précisée. En tout cas, en rédigeant ce document, il ne compte pas maintenir l'unité du territoire, ce qui menace la pérennité du royaume. Cependant, le sort a voulu que Pépin et Carles décèdent avant leur propre père, qui finalement va transmettre le titre impérial à Louis. Certains attribuent la mort des deux frères à l'intervention de la providence, et ainsi Louis gagne une certaine légitimité dans cet Empire chrétien qu'est l'Empire carolingien. [...]
[...] Ce partage est présenté comme la dissolution de l'Empire instauré sous Charlemagne. Cette dislocation est perçue cime un échec. Si le caractère sacré de la royauté perdure, politiquement et idéologiquement, l'Empire n'est plus et l'unité territoriale de l'Empire est rompue. Cette détériorisation de l'Empire s'accompagne de divers changements au sein du royaume, lié à l'instabilité politique. II L'instabilité politique. Outre les partages successifs du royaume, l'instabilité politique est due à des causes internes et externes A Les causes internes Le serment de fidélité. [...]
[...] Le ban se privatise, car les agents politiques sont plus forts et tendent à garder pour leurs, les droits de la puissance publique. B Les causes externes. Sur le plan politique, le roi n'est pas capable d'assurer la sécurité alors que l'Empire ne cesse d'être frappé par des vagues d'invasions qui viennent renforcer l'instabilité de celui-ci. Les invasions sont hongroises, musulmanes, scandinaves. La pensée chrétienne (protégée par Dieu) est également déstabilisée. [...]
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