Il y a cinq cents ans, le voyage de Vasco de Gama ouvrait l'océan Indien au premier empire commercial européen.
Lisbonne est une ville cosmopolite d'environ 100 000 habitants en cette fin du XVe siècle. Capitale royale, elle est aussi un centre de commerce et d'affaires européen où affluent les produits africains. Les signes de sa richesse sont visibles dans son port où se balancent des dizaines de navires marchands de tous pays, comme dans l'activité incessante de son chantier naval et dans les entrepôts royaux qui accumulent produits exotiques et or (...)
[...] Pour conclure on doit noter qu'à la fin du 15e siècle et au cours du 16e siècle, le commerce commence à emprunter d'autres routes. Au moment où le Génois Christophe Colomb, au service de la couronne espagnole, ouvre la route maritime vers les Amériques par l'Atlantique en prenant la direction de l'Ouest, Vasco de Gama, le navigateur portugais cingle vers l'Inde en empruntant aussi l'océan Atlantique mais en faisant cap vers le Sud. Il longe les côtes occidentales de l'Afrique du Nord au Sud, pour ensuite prendre la direction de l'Est après avoir croisé le Cap de Bonne Espérance au sud de l'Afrique. [...]
[...] Colomb, sur la foi de cartes planisphères représentant l'image que le Moyen Age se faisait du monde, crut à la possibilité d'atteindre par l'ouest, à travers un seul océan relativement étroit, les Indes orientales et Cipango, le Japon de Marco Polo. Christophe Colomb réalisa 3 voyages dont le plus connu est celui de 1492- 1493. Colomb proposa d'abord son projet aux Portugais, qui ayant découvert la route des Indes via le cap de Bonne-Espérance, le rejetèrent. Il négocia alors avec l'Espagne des Rois catholiques. Les pourparlers durèrent près de quatre ans. [...]
[...] Tous se laissaient tromper par des végétaux qui dérivaient en provenance de terres que les marins pensaient être proches. A plusieurs reprises, l'équipage fut au bord de la mutinerie, mais Colomb parvint à calmer les esprits. Le 12 octobre 1492, un rivage fut atteint : Colomb crut alors avoir abordé aux Indes, mais il s'agissait en réalité de l'île de Guanahani (qu'il baptisa San Salvador), aux Bahamas. Un contact fut alors pris avec les indigènes, mais ne trouvant ni or ni richesses, Colomb poursuivit son voyage, découvrit Cuba dont les indigènes offrirent du tabac puis Haïti, qu'il baptisa du nom d'Hispaniola. [...]
[...] Il établit une garnison sur un site baptisé Navidad. En janvier 1493, poussés par le mauvais état des caravelles, les marins prirent le chemin du retour, qui fut marqué par de terribles tempêtes, et abordèrent au Portugal en mars. Le début de la mondialisation/globalisation remonte aux conséquences du premier voyage de Christophe Colomb qui l'a amené en octobre 1492 à débarquer sur les rivages d'une île de la mer Caraïbe. Au Portugal D.João II était mort trop tôt pour voir les résultats de l'expédition de Vasco de Gama, qu'il avait préparée : ce dernier avait débarqué sur le continent indien en mai 1498, et il était revenu à Lisbonne à la fin de l'été 1499. [...]
[...] La présence du Portugal reposa d'abord sur la fondation de feitorias (comptoirs commerciaux) entre 1498 et 1505 : ils obtinrent la permission de souverains locaux d'en établir sur la côte orientale à S. Tomé de Meliapor. Sous la direction d'un officiel royal, le feitor, ces comptoirs constituèrent les grands centres d'achat des marchandises que l'on envoyait à Lisbonne. C'était un système qu'ils avaient déjà éprouvé dans l'Europe du Nord, dès le 14e siècle pour assurer leurs exportations de sel, de vins et de fruits. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture