Texte de médecine, transmission des textes de médecine, Danielle Jacquart, XIe-XIVe siècle
L'article traite dans un premier temps des apports des traducteurs du XIe siècle, avec notamment la contribution de Constantin l'Africain, en soulignant le fait que la situation de la médecine à ce moment est mal connue. Elle tente de mettre en évidence l'identité des nouveaux textes et cherche à savoir s'il existe une continuité avec ceux qui précédaient.
Elle souligne notamment le fait que la principale carence du corpus de traductions véhiculé au Xe siècle réside dans la quasi-absence d'un propos théorique.
[...] Dans un deuxième temps, elle met en évidence la rupture avec les traductions du XIe siècle, l'apport de Constantin l'Africain notamment et le caractère plus théorique de ces traductions. Après avoir étudié l'aspect plus technique des traductions du XIIe au XIVe, l'auteur conclut sur les motivations des traducteurs dans ce mouvement de transmission des textes de médecine au Bas Moyen Age . Fonction des notes : les notes présentent permettent une bibliographie des sources utilisées et permettent également d'expliciter l'utilisation des sources . [...]
[...] Danielle Jacquart, Principales étapes dans la transmission des textes de médecine (XIe-XIVe siècle) I Caractères extérieurs . Références détaillées : JACQUART D., « Principales étapes dans la transmission des textes de médecine (XIe-XIVe siècle) », Rencontres de cultures dans la philosophie médiévale : traductions et traducteurs de l'Antiquité tardive du XIVe siècle, Actes du colloque international de Cassino Université catholique de Louvain, pp. 386- Présence de notes en bas de page . Présence d'une bibliographie dans les notes II Mots-clés . [...]
[...] Lisibilité : cet article est en soit assez lisible malgré qu'il soit dense et peu aéré ; l'auteur ne saute quasiment jamais de ligne. Les idées mises en avant suivent une logique souvent peu claire. De plus, certaines citations en langue étrangère ne sont pas traduites . Cet article est intéressant dans le cadre d'une compréhension des échanges culturels au Moyen Age quant aux disciplines médicales. Il nous montre que le mouvement de traduction de textes grecs et arabes relève d'une ambition intellectuelle nouvelle malgré que ce mouvement reste dans l'ensemble assez incohérent. [...]
[...] Problématique : en quoi l'introduction des textes de médecine arabe signifie une rupture avec la tradition gréco-latine dans le mouvement de transmission des textes de médecine du XIe au XIVe siècle ? . Arguments principaux : L'article traite dans un premier temps des apports des traducteurs du XIe siècle, avec notamment la contribution de Constantin l'Africain, en soulignant le fait que la situation de la médecine à ce moment est mal connue. Elle tente de mettre en évidence l'identité des nouveaux textes et cherche à savoir s'il existe une continuité avec ceux qui précédaient. [...]
[...] Pour les XIIIe et XIVe siècles, l'auteur met en évidence l'apport des auteurs tels que Pietro d'Abano et de Niccolo de Reggio, pour la traduction du corpus galénique en latin. L'auteur cherche finalement à comprendre les motivations diverses des traducteurs dans cette volonté de traduction des textes de médecine grecs et arabes et montre que le hasard et le rôle des initiatives individuelles semblent caractériser ce mouvement de traduction au Moyen Age. Pour autant, leurs préoccupations scientifiques s'inscrivaient, selon Jacquart, dans un cadre intellectuel déterminé permettant l'instauration d'une dialectique entre « traduction et recherche » mais sans dessein cohérent. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture