La place du clergé dans la société médiévale (CRPE)

Résumé du document

Le pouvoir de l'Eglise dans la société a été renforcé par le pape Grégoire VII (1073-1085) et sa réforme grégorienne par laquelle il réaffirme les pouvoirs spirituels du pape, impose un droit canonique à toute la société.

L'Eglise impose son pouvoir judiciaire : elle peut juger et condamner un laïc au pèlerinage, à la pénitence publique. Dans les cas considérés comme les plus graves (meurtre, idolâtrie, trafic des biens saints, sorcellerie, hérésie), l'excommunication pouvait être prononcée (...)

Extraits

[...] Les cathares sont des artisans, des marchands, des nobles qui ont renoncé à leurs biens de laïcs pour se consacrer à leur vie spirituelle. Ils rejettent l'Eglise de Rome et se définissent comme les défenseurs de l'Eglise de Jésus Ils condamnent les sacrements, le symbole de la croix, l'Ancien testament, défendent la place des femmes dans l'Eglise, croient aux vies successives, principe au nom duquel ils ont une alimentation végétarienne qui ne tolère que le poisson. Les musulmans sont combattus dans les croisades. [...]

[...] L'EUROPE DES ABBAYES ET DES CATHEDRALES La place du clergé dans la société médiévale L'Eglise est au centre de cette société médiévale. I. La société laïque est sous le contrôle du clergé Le pouvoir de l'Eglise dans la société a été renforcé par le pape Grégoire VII (1073-1085) et sa réforme grégorienne par laquelle il réaffirme les pouvoirs spirituels du pape, impose un droit canonique à toute la société. A. Le pouvoir judiciaire L'Eglise impose son pouvoir judiciaire : elle peut juger et condamner un laïc au pèlerinage, à la pénitence publique. [...]

[...] Le personnel était composé de clercs, dans les hospices (pour les pauvres de passage et les pèlerins qui y sont nourris et hébergés pour la nuit) comme dans les hôtels-Dieu (qui accueillaient les malades, les femmes en couche, les orphelins et les enfants abandonnés). L'Eglise lutte contre la guerre par la paix de Dieu (qui interdit aux chevaliers d'attaquer les églises et les populations sans arme) puis la trêve de Dieu (qui interdit les combats du jeudi au samedi, en souvenir de la Passion du Christ). [...]