Les croisades peuvent se définir comme des expéditions organisées à partir de l'Occident latin pour reconquérir la terre sainte en Palestine et particulièrement les lieux saints, dont le plus éminent est le Saint-Sépulcre ou tombeau du Christ situé dans la ville sainte de Jérusalem.
On a rapproché des croisades deux types d'expéditions mises en oeuvre pendant le haut Moyen Âge, d'une part en Occident la lutte des carolingiens contre les musulmans, d'autre part, celle des byzantins contre le califat arabe. Il est certain que l'expédition byzantine de 975 en direction de Jérusalem préfigure la première croisade. Mais, c'est au XIe siècle que l'idée de croisade prend ses vrais contours, en raison de deux facteurs : d'une part, la sensibilité au culte du Saint-Sépulcre après que celui-ci a été détruit en 1010 par un calife fou, le fatimide al-Hâkim. L'autre facteur, c'est la lutte contre les musulmans d'Occident conduite dans la péninsule ibérique à l'occasion de la reconquista et, en Sicile enlevée par les Normands d'Italie aux musulmans à la fin du XIe siècle. Les deux types d'expédition étant récompensés par des dispositions spécifiques prises par la papauté. Ces différentes expériences de libération de terre chrétienne et particulièrement, celle du XIe siècle, préparent la succession de croisade de la fin du XIe siècle jusqu'à la fin du XIIIe siècle.
[...] Elle devient capitale d'un royaume latin en 1100. C'est à des vassaux des fâtimides qu'est enlevée en 1102 Tortose, point de départ du comté de Tripoli. de la chute d'Edesse (1144-1146) à la reconquête d'Acre (1191) Le comté d'Edesse est situé à l'intérieur des terres et donc en grande partie enclavé en territoire musulman. Il dure de 1098 à 1150, mais sa capitale Edesse tombe aux mains des princes de Mossoul et d'Alep (les zengides dès 1144). Considérée comme une ville sainte, dont le roi syriaque Abgar aurait été le disciple du Christ, elle était en principe la destination de la deuxième croisade (1147 -1149) prêchée par Saint-Bernard et qui se détourne vers l'émirat Turc de Damas allié du royaume latin de Jérusalem. [...]
[...] On peut supposer que la société franque était fortement métissée. La participation des indigènes à l'administration franque mérite une enquête approfondie. les modifications de l'économie Les grands courants commerciaux ne sont pas affectés par l'installation des francs au Proche-Orient. Le seul événement qui apporte une révolution économique c'est la conquête de Constantinople par les latins en 1204. Elle permet aux vénitiens de contrôler le commerce Europe-Asie grâce à leur présence à Constantinople et dans les principales villes et îles de Constantinople. [...]
[...] À Antioche on trouve des ducs (pouvoir purement civil). Dans le comté d'Edesse on trouve des ducs avec un pouvoir civil et militaire. Dans le royaume de Jérusalem on trouve des vicomtes dont les pouvoirs sont civils (à la tête de districts urbains). La police dans les différentes villes suivant la tradition administrative est assurée par exemple à Antioche par un préteur, à Jérusalem (aux mains des musulmans) c'est le muthasib (qui s'occupe du maintien de l'ordre, et de la bonne tenue des marchés). [...]
[...] L'autre facteur, c'est la lutte contre les musulmans d'Occident conduite dans la péninsule ibérique à l'occasion de la reconquista et, en Sicile enlevée par les Normands d'Italie aux musulmans à la fin du XIe siècle. Les deux types d'expédition étant récompensés par des dispositions spécifiques prises par la papauté. Ces différentes expériences de libération de terre chrétienne et particulièrement, celle du XIe siècle, préparent la succession de croisade de la fin du XIe siècle jusqu'à la fin du XIIIe siècle. les croisades, une conquête sans cesse remise en cause la première croisade et la création des états latins d'Orient. (1095- 1102) La première croisade a des causes internes et externes. [...]
[...] En conséquence, émerge un maître de la secrète à Antioche ou un Diwân a Jérusalem. De plus apparaissent les ministres des finances. Ce système n'est pas évolutif. Il s'agit d'une monarchie féodale qui a deux caractères en Orient : -l'urgence du danger fait que le service militaire n'est pas limité dans le temps et l'espace donc le fief ne peut pas rester vacant trop longtemps. La veuve doit alors vite se remarier. -l'exiguïté des terres et leur recule progressif ont pour conséquence la non existence de fief terrien mais de fief-rente. [...]
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