Crise et épanouissement de l'église à la fin du Moyen Âge 1309–1517

Thèmes abordés

Crise, épanouissement, église, Moyen Age, 1309, 1517

Résumé du document

On ne peut évoquer l'époque médiévale sans parler de religion. En effet, l'église et à l'époque au centre de toutes les préoccupations, elle gère la vie de nombreux habitants à travers l'Europe. L'histoire du Moyen Âge deviendrai complètement incompréhensible si l'on y occultait les aspects religieux. Les chrétiens sont les fidèles du Christ, leurs communautés forment une institution que l'on nomme l'église. Plus tard, l'église tend plus à désigner les chrétiens dans leurs ensembles. Durant les deux derniers siècles du Moyen Âge, que l'on nomme le Moyen Âge tardif, l'église a connu de nombreuses crises, c'est-à-dire de nombreux événements qui ont remis en cause cette institution. Mais elle connaît aussi un fort épanouissement avec la naissance d'une chrétienté nouvelle, et d'une d'un renouveau au niveau de la conscience et de l'idée religieuse. Bref un grand mouvement, unité d'évolution avec une église qui a su s'adapter et rétablir un certain équilibre peu avant les grands débuts de la renaissance. Cette période de crise commence est né bien sûr de l'installation progressive du pape à Avignon à partir de 1309, c'est en effet l'événement déclencheur de la série de crises successives qui va secoué le monde religieux jusqu'en jusqu'en 1449, où l'église va retrouver un semblant d'équilibre et commencé à l'épanouissement, mais tout cela fait partie d'une évolution, cela n'intervient pas comme ça.

Extraits

[...] Le defensor pacis est publiés et va mettre le feu aux poudres. C'est un manifeste agressif pour une laïcisation totale du pouvoir dans cet ouvrage, l'église est décrite comme Une association et non une société. Il dénonce le fait que les princes attribuent l'Office eux-mêmes. Le defensor remet en cause la souveraineté de l'église soumise à la seule volonté des Princes sans réelle indépendance. En 1328, Jean XXII est déchu en l'honneur de Nicolas V. Mais la contre-attaque fut raide et Jean fut déclaré hérétique, les propositions d'une défensor est excommuniée des auteurs, reprenant ainsi sa place de pape, et faisant acte de son autorité. [...]

[...] L'influence de ces divers écrits permirent le retour du pape à Rome. En effet, le 17 mars 1377, Grégoire XI pénétré dans la ville sainte. Le bilan de l'œuvre des papes à Avignon, si l'on devait en faire un serait plutôt positif dans le sens où il a montré que le pape pouvait être indépendant de Rome et s'établira ailleurs, avec une organisation, avec une administration propre. Rome n'est plus Rome ce qui traduit bien l'adaptation à un nouveau milieu. [...]

[...] Eugène IV expose dans ce document la conduite inacceptable des pères à son égard, la stérilité et la confusion du concile. Le texte jeta la consternation dans le concile, qui tourna au tumulte. Après moules événements, le pape obtient, par la bulle Doctoris gentium Le transfert du concile à Ferrare. Mais les pertes de balles rompirent avec locales peuvent le 1er octobre 1437 en entamant son procès canonique. Le 25 juin 1439 un nouveau pape est élu : Félix V. [...]

[...] La mort de Grégoire XII le 27 mars 1378 arrive dans un moment de grande turbulence. En effet, les Romains sont las de voir à la tête de l'église un pape français et ne veulent pas d'un pontife qui repart à Avignon. Ils déclenchèrent alors une émeute lors de la tenue du conclave en avril 1378. Les cardinaux élisent Urbain VI le pape, un Italien. Mais une partie des cardinaux, à majorité français contestent ce choix et annule l'élection. Il choisissait Clément VII pape. [...]

[...] De nombreux courants de pensée et un nouveau sentiment religieux prirent naissance et contribuèrent à l'épanouissement de l'église à la fin du Moyen Âge. De 1378 à 1449, se produit une véritable explosion de fondations nouvelles, avec une Étatisation progressive des universités, à la naissance d'un certain nationalisme universitaire. Mais la victoire du nominalisme et du mysticisme donné un caractère nouveau, plus fragmentaire, plus personnelle, à la réflexion théologique. Une élite chrétienne dans sa recherche d'une vie religieuse plus intérieure s'épanouit. [...]