L'Eglise définit à la fois la communauté des chrétiens : ensemble de la communauté des fidèles et l'ensemble de l'institution de l'ecclésia, ceux qui ont accès au sacré, les responsables du culte. Les communautés définissent les différentes sociétés où les individus sont soumis à une règle commune (franciscains, dominicains, confréries, recluses…) qui contribuent au renforcement du pouvoir de l'Eglise en Occident mais aussi qui tendent à s'affirmer elles-mêmes entre le 13ème et 15ème siècle. Les individus définissent les fidèles de l'Eglise : les chrétiens, les laïcs mais aussi le clergé (clercs séculiers qui vivent en communauté, réguliers sous une règle) qui jouent un rôle au sein de l'Eglise. L'Occident entre le 13ème et 15ème siècle est caractérisé par tous les pays situés à l'Ouest de l'Empire : France, Angleterre, Italie, Flandres, Rhénanie, Suède.
Le 13ème est marqué par la volonté de l'Eglise de s'affirmer en Occident face au pouvoir temporel mais aussi d'affirmer son pouvoir spirituel au sein de la société et de la contrôler. Du 13ème au milieu du 15ème, l'Eglise est sujet à des changements qui contribuent à renforcer son pouvoir sur la société mais aussi à la diviser lors du grand schisme d'Occident.
Quelle est la place des communautés et des individus dans l'Eglise en Occident entre le 13ème et 15ème ? Dans quelle mesure l'Eglise tend à s'affirmer par leurs biais ?
Dans une première partie, nous étudierons le rôle des communautés sur les individus dans l'Eglise du 13ème 15. Puis, dans une deuxième partie, nous étudierons l'affirmation de l'Eglise sur les individus par le clergé. Enfin, dans une troisième partie, nous étudierons l'influence de l'Eglise sur les comportements des fidèles.
[...] On en distingue deux principaux : les franciscains : frères mineurs et les dominicains (frères prêcheurs). Ils obéissent à la règle de Saint Augustin, ils combattent l'hérésie par le biais de la prédication (présentation orale des données de la foi et de la spiritualité chrétiennes lors d'un rassemblement de fidèles, son but est de stimuler leur foi en tenant compte de leurs attentes spirituelles). L'ordre des frères prêcheurs a été fondé par Saint Dominique en 1215 à Toulouse. Ils ne vivent pas en clôture comme les chanoines mais prêchent la foi droite et l'idéal de la pauvreté. [...]
[...] Communautés et individus dans l'Eglise en Occident du 13e au milieu du 15e L'Eglise définit à la fois la communauté des chrétiens : ensemble de la communauté des fidèles et l'ensemble de l'institution de l'ecclésia, ceux qui ont accès au sacré, les responsables du culte. Les communautés définissent les différentes sociétés où les individus sont soumis à une règle commune (franciscains, dominicains, confréries, recluses ) qui contribue au renforcement du pouvoir de l'Eglise en Occident mais aussi qui tend à s'affirmer elles-mêmes entre le 13ème et 15ème siècle. [...]
[...] Les clercs veulent toucher plus de personnes, au 13ème, l'Eglise veut faire croire, l'ABC résume les croyances des chrétiens, les prières (Pater, Aver Maria, le Credo) afin que les simples gens ne tombent dans l'hérésie et qu'ils gardent la foi droite. la recherche du salut De plus, l'Eglise impose une norme sociale aux individus par le sacrement du baptême qui permet à l'individu d'entrer dans la communauté des fidèles, ils peuvent être enterrés en terre sainte et recevoir l'extrême onction donnée par l'évêque afin d'être sûr d'être débarrassés de ses péchés. [...]
[...] Le Canon 21 du concile de Latran IV définit la vie chrétienne, le bon chrétien étant celui qui est baptisé, qui paie la dîme, qui va à la messe chaque dimanche, qui communie. Ainsi, le prêtre a le pouvoir de voir qui a la foi droite, il surveille les fidèles et peut leur interdire d'entrer dans l'église ou d'être enterrés en terre sainte. Ce pouvoir est renforcé dans la mesure où ce décret est publié dans toutes les églises, ils sont lus par le prêtre à la messe, ils font partie de la loi de l'Eglise. [...]
[...] recluses Il existe une branche féminine des Ordres Mendiants telle que les femmes pieuses en Alsace, elles décident de se faire recluses sous leurs propres initiatives s'adonnent à la vie de recluse (piété, désir de faire pénitence). Ces recluses prospèrent jusqu'au 15ème, elles ont à leur tête un curé de la paroisse, des chanoines collégiaux et les Mendiants. Mais, pour Saint-François, c'était impensable qu'elles errent pour prêcher donc elles sont enfermées vivants, elles font leur salut hors du monde, l'évêque veille à ce qu'une servante les nourrisse. [...]
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