Le marché intérieur byzantin est d'abord celui des marchés ruraux, organisés autour de l'échange des produits de la campagne (blé, vin, fruits, animaux…).
La pratique du commerce était obligatoire pour les paysans car la fiscalité byzantine a toujours nécessité la possession de numéraire. Ainsi les paysans viennent au marché avec leurs surplus de blé. Les acheteurs sont soit des consommateurs directs (ex. : les monastères, les églises) ou des armateurs qui revendent le blé à Constantinople.
C'est aussi le marché des foires de province, où on trouve certains textiles, de la céramique, des instruments métalliques… En gros toutes les choses que l'artisanat rural ne fournissait pas. Les plus importantes sont celles d'Éphèse et de Thessalonique, qui se tiennent lors des fêtes de leurs saints patrons (à la Saint Jean et à la Saint Démétrios).
[...] Plusieurs routes sont utilisées : Par l'Italie : soit totalement par la mer, soit par la via Egnatia (qui traverse les Balkans, puis aboutit sur l'Adriatique et Venise) La voie danubienne : soit par cabotage le long de la mer Noire jusqu'au delta, soit par la terre en passant par Andrinople et Serdica (d'où l'importance du problème bulgare). Les marchands russes (c'est-à-dire varègues traversent l'Europe orientale en descendant le Dniepr. Vers l'Asie centrale pour le commerce avec la Chine (de la Caspienne à la mer Noire). [...]
[...] Le commerce peut être divisé en 2 catégories : Le commerce intérieur, régional. Le grand commerce et commerce extérieur Le commerce régional Le marché intérieur byzantin est d'abord celui des marchés ruraux, organisés autour de l'échange des produits de la campagne (blé, vin, fruits, animaux La pratique du commerce était obligatoire pour les paysans, car la fiscalité byzantine a toujours nécessité la possession de numéraire. Ainsi, les paysans viennent au marché avec leurs surplus de blé. Les acheteurs sont soit des consommateurs directs (ex : les monastères, les églises) ou des armateurs qui revendent le blé à Constantinople. [...]
[...] L'Empire en achète chez les Russes (des Salves) et en revend chez les Sarrasins. Les agriculteurs et artisans byzantins en achètent, car les sujets byzantins ne sont pas réduits en esclavage. Le commerce est grevé de taxes : l'impôt de base est le kommerkion, d'un dixième de la valeur de la marchandise. Il frappe le commerce intérieur et extérieur. Il est levé par des fonctionnaires spéciaux, les commerciaires (fermage peu répandu du kommerkion). [...]
[...] Le commerce avec le monde indien passe par le Golfe Persique. Route de la Mer Rouge vers l'Égypte, la Palestine, la Syrie. Jamais les luttes entre Byzantins et Arabes n'ont coupé ces routes. Les produits Les sources nous informent sur ce qu'importe Byzance, moins sur ce qu'elle exporte. Pourtant, les exportations devaient être considérables, car l'équilibre financier n'a pas pu seulement être permis par les réserves d'or. Les Byzantins importaient des matières premières et des produits de luxe : Les Russes apportaient des fourrures, du bois, du miel et du poisson D'Orient venaient des épices, les pierres et bois précieux, les parfums, les produits de l'artisanat arabe et extrême-oriental On ne sait pas ce qui venait d'Orient De leur côté, les Byzantins exportent des produits agricoles, mais surtout des produits finis : textile (même en mettant de côté le problème de la soie), orfèvrerie, métallurgie, céramique. [...]
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