La doctrine du péché originel, dont le germe est dans les Ecritures juives et chrétiennes, a provoqué de siècle en siècle d'innombrables spéculations. Si toutes les religions s'accompagnent d'une certaine idée de bien et de mal, la doctrine biblique se distingue des autres doctrines en affirmant que le monde et les hommes ont été créés bons et que le mal n'est pas antérieur aux hommes.
En effet, selon la doctrine judéo-chrétienne, s'il y a du mal dans l'humanité, c'est parce que l'homme a librement péché. Ce péché remonte aux origines de l'Homme et se transmet de génération en génération. Tel qu'il est rapporté dans la Genèse, le récit de la chute et du châtiment d'Adam et Eve, qui correspond à ce que nous appelons « péché originel », n'a pas pour but principal de rapporter un fait de vie individuelle passé, mais plutôt d'exprimer une condition humaine biblique : le lien des générations avec celles qui les ont précédées.
[...] Ainsi, nous pouvons nous demander en quoi les différentes théories sur le péché originel, influencèrent les façons de vivre et de penser du Moyen-âge. Pour répondre à cette problématique, nous étudierons tout d'abord les différentes théories existant au Moyen-âge sur le péché originel, puis dans une seconde partie, le poids de cette théorie sur le Moyen-âge. Les différentes théories sur le péché originel au moyen-âge L'héritage de Saint Augustin Saint Augustin a donc joué un rôle décisif dans la formulation classique du péché originel. [...]
[...] Cette culpabilité et cette peur sont par exemple présentes dans la conception du temps à cette époque. En effet, au moyen âge, la notion de temps, et son expérience renvoient l'homme au péché originel. C'est précisément parce qu'il a péché qu'il s'est fermé les portes du Paradis. Dès lors, l'homme doit vivre non seulement avec cette culpabilité, mais aussi avec la peur de ne jamais pouvoir regagner le paradis perdu. Ainsi, le péché originel a marqué les esprits au Moyen-âge. [...]
[...] Les commentaires sur le péché originel au Moyen-Âge La doctrine du péché originel, dont le germe est dans les Écritures juives et chrétiennes, a provoqué de siècles en siècles, d'innombrables spéculations. Si toutes les religions s'accompagnent d'une certaine idée de bien et de mal, la doctrine biblique se distingue des autres doctrines en affirmant que le monde et les hommes ont été créés bons et que le mal n'est pas antérieur aux hommes. En effet, selon la doctrine judéo-chrétienne, s'il y a du mal dans l'humanité, c'est parce que l'homme a librement péché. [...]
[...] Mais c'est tout de même ce dernier qui instaura l'expression peccatum originale péché originel. En ce qui concerne les commentaires sur le péché originel au Moyen-âge, période s'étendant de 476, date de la chute de l'Empire romain d'Occident, au XVe siècle, il fut nettement marqué par les théories augustiniennes. En effet, le déclin et la chute de Rome à la fin du IVe et au début du Ve siècle créèrent une atmosphère de crise et de désespoir dans le christianisme. [...]
[...] Par exemple, dans l'œuvre iconographique ci-dessous, Adam et Eve sont représentés en train de travailler après leur bannissement du jardin d'Éden. Cet ordre proféré dans la Genèse sera illustré jusqu' à la fin du Moyen-âge. Suivant l'époque, les régions ou les modèles iconographiques, Adam utilise une houe ou une bêche, plus rarement il fouille le sol avec un araire. A ses côtés, Eve file de la laine. En définitive, nous pouvons conclure que les différents commentaires sur le péché originel ont eu une grande influence sur la vie médiévale. [...]
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