Commentaire sur les Règles franciscaines de 1221 et 1223

Thèmes abordés

Sciences humaines et arts, Règles franciscaines de 1221 et 1223, testament de Saint-François, vocation, Concile de Latran, Saint-François-d'Assise

Résumé du document

Je vais vous commenter deux des Règles franciscaines : celle de 1221 et celle de 1223. Elles font partie du testament de Saint-François que l'on peut découper en trois parties : celle qui concerne la foi envers le Christ et l'Église, celle qui contient des prescriptions relatives à la vie des frères et celle qui concerne la finalité de cet écrit. Seules les deux premières parties nous concernent. C'est donc Saint-François-d'Assise qui a rédigé ces règles. De son vrai nom, Jean Bernardone, ce dernier est né à Assisses vers 1181 ou 1182 et il est mort le 4 octobre 1226. Il est issu d'une riche famille de drapiers. Il a reçu une éducation mondaine. En effet, François est un bourgeois par conséquent, un laïc qui était peu soucieux des réalités pratiques. Son rêve était de devenir un chevalier c'est pourquoi il prit les armes pour résister auprès des habitants d'Assisse pour défendre la forteresse de la ville haute qui était aux mains des représentants de l'empereur. Mais son engagement ne fut pas récompensé, car les siens furent vaincus et lui fut prisonnier. De plus, en retournant chez lui, il tombe malade et perd cette envie d'être chevalier. C'est à partir de ce moment que nait sa vocation.

Extraits

[...] Quant à celui des Tiers, il fut fondé en 1221. Ce dernier regroupe des laïcs mariés exerçant une profession à se regrouper en une communauté pieuse pour prier et aider les malades. De plus, on constate que la mort de François amène un débat sur la pauvreté. En effet, certains papes eurent du mal à maintenir un certain équilibre entre la recherche spirituelle selon l'idéal de Saint-François comme la pauvreté totale et les bâtiments qui se sont imposés à un ordre que certains voulaient plus actif. [...]

[...] Ce but est la spiritualité franciscaine qui reposent sur quatre éléments importants (CC). Le premier élément c'est l'humilité qui correspond à la volonté de se soumettre d'une part aux circonstances et aux évènements et d'autre part aux autorités établies c'est-à-dire l'obligation d'obéir au clergé et à l'Eglise (CC). En effet, il ne faut pas chercher à se mettre en valeur, car le franciscain est un petit frère un mineur Le deuxième élément est celui de la pauvreté qui est considéré comme une vertu surnaturelle dont la pratique permet de mieux maitriser la religion chrétienne et la réalité humaine. [...]

[...] Il souhaite donc avoir une règle de spiritualité. Nous constatons aussi que le pape surveille et contrôle le développement de cet ordre en lui donnant des institutions précises et en chargeant le cardinal Ugolino Conti de mettre en place ou plutôt de permettre d'organiser les idées de ce dernier. Le concile de Latran de 1215 sera capital pour les Frères mineurs, car une dérogation sera faite exprès pour eux pour confirmer leur règlement. Effectivement, le cardinal Ugolino et François se sont mis d'accord sur le fait que les Mineurs puissent se réunir en chapitre général afin que ces derniers puissent prendre des décisions à cause de l'accroissement soudain du nombre de frères. [...]

[...] Ainsi, le 24 février 1209, lors d'une messe qu'il donne dans la petite chapelle de Sainte-Marie-des-Anges, il lit un passage de l'Evangile des versets de Matthieu qui l'incite à jeter sa tunique, ses chaussures, sa ceinture, son bâton et décide de s'habiller d'une simple étoffe brune nouée d'une corde à sa taille. Il devient le petit pauvre d'Assise. Avec qui ? Aussitôt, il essaye de convaincre ses concitoyens de le suivre. Les premiers membres qui le suivent formeront la base de l'ordre. [...]

[...] 1223 : Deuxième Règle Nous pouvons dire que la règle de 1221 était le brouillon de la règle de 1223. On constate que dans tous les couvents le Mineur ou le Franciscain observe la règle de 1223 dont le texte a été rédigé par François comme nous venons de le voir. Selon cette règle, l'ordre comprend des clercs et des laïcs. Pour y accéder, il faut connaître les arguments fondamentaux de la foi catholique plus précisément la doctrine des sacrements pour éviter une éventuelle hérésie. [...]