colbertisme, solution, problèmes économiques, France, Colbert
« De tous les grands hommes dont s'est dotée la mémoire collective de la nation française, aucun, sans doute, n'a été si promptement et si complètement happé par l'histoire de France que Colbert. » selon Maurice Hamon grand historien français spécialiste de l'époque moderne.
Colbert, le plus grand des « grands commis » de la royauté française, a donné son nom à un système économique original : le colbertisme., selon le républicain Blanqui, ce système était « complet et conséquent dans toutes ses parties ». Pourtant, tous les historiens s'accordent à dire que Colbert n'a pas inventé une doctrine neuve. En effet, les conceptions économiques de Colbert sont celles de son temps, dérivé au mercantilisme déjà développé sous Louis XIII.
En effet bien des théoriciens avaient pensé, avant lui, en France même, que « l'argent constitue la fortune de l'État et qu'il n'y a que d'abord l'abondance d'argent qui fasse la différence de sa grandeur et de sa puissance ». Ces théoriciens s'étaient ralliés à un courant plus général, menée au cours du XVIe siècle, le « mercantilisme ». Né en Angleterre, cet idéal économique consiste à vouloir que l'État soit vendeur et non acheteur. Le colbertisme se démarque tout de même du mercantilisme du fait de la personnalité de Colbert et du fait que ce système économique peut être différent d'un pays à l'autre. Colbert a donc un grand projet en tête, mais le commun colbertisme n'est qu'un moyen, son but est que, à travers l'économie du royaume, « la gloire du roi et le bien de l'État » soit fait. L'originalité de Colbert et du colbertisme ne doit donc pas être cherché dans les principes mêmes du régime économique qu'il préconise. Colbert a fait de ces techniques de gagne-petit un système prestigieux de gouvernement, où apparaît un souci de puissance et de grandeur. Pour retracer l'histoire du colbertisme, c'est donc dans toute l'économie française de l'époque dont il faudrait évoquer les orientations.
Le colbertisme né à proprement dit en France aux alentours les années 1669 – 1670 avec la fabrication de la flotte par Colbert. Nous nous trouvons donc en plein dans le règne de Louis XIV, qui imposait son absolutisme en 1661 et qui montrera, par sa personnalité et son grand talent (et l'aide de ses nombreux conseillers), qu'il a le contrôle de son royaume.
[...] Colbert pense que l'État est responsable de créer les conditions de la croissance et du développement économique de la nation pour le bénéfice de l'ensemble de sa population. L'État va donc, à travers à la fois son contrôle de la politique de crédit ainsi que des grands projets d'infrastructure, définir les grandes lignes d'orientation de l'économie nationale selon les besoins de l'ensemble de la nation. Toutes ces dispositions niveau économiques ne sont au départ prise que dans un seul et unique but : la gloire du roi, la richesse et la puissance de l'État. [...]
[...] Nous pouvons donc nous poser la question de savoir en quoi le colbertisme représente-t-il un une solution aux problèmes économiques de l'époque en France ? Pour répondre à cette question, je montrerai dans un premier temps en quoi le colbertisme étant mercantilisme à la française et quelles sont ses particularités. Dans un second temps, j'aborderai la politique commercial adopté par Colbert et dans une troisième partie, quelle est la politique industrielle de la France à cette époque. Enfin et dans un souci de couvrir bien le sujet, nous évoquons les échecs du colbertisme. [...]
[...] Ce fut dans tout le royaume une véritable révolution économique, qui frappa les contemporains, et les étrangers ne voyaient pas sans envie la prospérité de la France : ainsi on demande de tous côtés la marchandise de la France Bien sûr, le colbertisme n'a pas eu que des succès, s'est soldée par des échecs. Colbert n'a jamais su maîtriser l'agriculture. Ces résultats n'eurent jamais atteint la hauteur de ses espérances. Admettons que la conjoncture ne s'y prêtait pas non plus tels que le carré elle se trouvait dans une phase des, c'est-à-dire une phase de dépression. [...]
[...] Défense absolue aux navires étrangers d'accoster ou encore de commercer avec une colonie. Les colonies ne peuvent vendre et acheter qu'à la mère patrie. Malgré les plaintes (des raffineurs des îles surtout), Colbert reste intransigeant. Colbert a atteint son but : il a fourni un nouveau débouché aux manufactures de la métropole, il a mis en œuvre son système économique, sans se soucier du moins du monde de ses colons, mais en ayant toujours en vue la splendeur de l'État. [...]
[...] Colbert devra pour son action développée l'industrie française. En effet, les manufactures nouvelles permettront à la France d'éviter les achats à l'étranger. Avec l'appui du roi les manufactures se multiplient, Colbert va alors tout faire pour protéger les manufactures. Dans ce domaine encore, Colbert n'innove pas : il pense rétablir et multiplier les manufactures qu'il croit avoir été florissante sous les Henri IV. Son succès vient de son énergie et de sa persévérance : il entreprit dans toute la France une enquête qui renseigne sur les ressources économiques des différentes provinces, et de la main-d'œuvre dont elle dispose également. [...]
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