La crise féodale pousse les moines et prêtres, pour survivre, à se couper des laïcs. Par la réforme grégorienne, L'Eglise définit sa place nouvelle dans la société. Les monastères se renouvellent profondément. La papauté réformée veut imposer sa suprématie à l'empereur, tandis que la culture religieuse se transforme : l'Occident chrétien redécouvre l'individu et la philosophie (...)
[...] on les traduit ave leurs commentaires arabes. L'essor des monarchies féodales, des communes et de l'économie multiplie les tribunaux qui ont besoin de juriste experts pour créer un droit adapté : on se tourne vers le droit romain. Enfin grâce aux Juifs qui ont repris et développé les travaux des savants de l'Antiquité oubliés en Occident (Hippocrate, Galien), on découvre la médecine et l'astrologie arabes. L'occident redécouvre ainsi ses racines païennes, grecques et latines. Comment concilier cela avec le christianisme ? [...]
[...] Elles sont réprimées avec violence. Pour répondre aux besoins des chrétiens, saint François fonde l'ordre des frères mineurs (franciscains) et saint Dominique celui des frères prêcheurs (dominicains). Ces ordres mendiants pratiquent la pauvreté totale, vivant d'aumône, prêchant et enseignant. Leurs couvents se multiplient dans les villes. Ils sont le meilleur rempart contre l'hérésie. III Une révolution culturelle Du Vème au XIème siècle, l'Eglise a le monopole de l'écrit : le christianisme est une religion du Livre. Seuls les clercs éduqués peuvent lire la Bible latine. [...]
[...] Les empereurs de la dynastie Hohenstaufen, Frédéric 1er de Barberousse et Frédéric II, portent la guerre en Italie en s'appuyant sur les partisans de l'empire (Gibelins) contre ceux de la papauté (Guelfes). La mort de Frédéric II, en 1250 consacre la défaite de l'empire. La papauté, victorieuse, a cependant dût faire des concessions aux autres souverains. II Les transformations du sentiment religieux L'Eglise doit répondre aux aspirations nouvelles des chrétiens. La réussite de Cluny amène des esprits plus exigeants à créer des ordres plus détachés du monde sont ses principes essentiels. Principal théologien de l'ordre cistercien, saint Bernard a acquis une immense influence. [...]
[...] Il y en aura une trentaine à la fin du moyen âge. La culture qu'elles diffusent réintroduit la réflexion philosophique et la position centrale de l'homme dans l'Univers. IV Contexte Les ruines de l'abbaye cistercienne de Fountains, en Angleterre, disent bien que ce fut l'ordre : les 530 abbayes édifiées au cours des XIIème et XIIIème siècles sont, alles aussi, monumentales, austères. Elles ont étés bâties dans des lieux déserts où les cisterciens appliquent les méthodes de culture et de travail du métal les plus avancées. [...]
[...] Les transformations du christianisme Introduction La crise féodale pousse les moines et prêtres, pour survivre, à se couper des laïcs. Par la réforme grégorienne, L'Eglise définit sa place nouvelle dans la société. Les monastères se renouvellent profondément. La papauté réformée veut imposer sa suprématie à l'empereur, tandis que la culture religieuse se transforme : l'Occident chrétien redécouvre l'individu et la philosophie. L'effondrement de l'Empire carolingien laisse l'Eglise sans défense face aux seigneurs dont elle cherche à se protéger. Pour échapper aux évêques, liés aux seigneurs féodaux, le monastère de Cluny, fondé en Bourgogne en 910, ne dépend pas que du pape. [...]
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