Un peu avant l'an mille, apparaissent en Europe occidentale les premiers chevaliers. Ce mot désigne alors les hommes de guerre qui combattent à cheval. La chevalerie n'était alors pas réservée à l'élite, tout homme digne de cette tâche pouvait devenir chevalier. Puis l'Eglise a vu les intérêts qu'elle pouvait tirer de cet ordre. Le royaume franc au XIIème siècle est alors laissé plus au contrôle de princes locaux que de celui du roi qui n'exerce son influence que sur l'Ile-de-France. L'insécurité croissante, l'Eglise va se poser comme garante de la sécurité du royaume. C'est à cette époque que se développe le statut de chevalier qui devient le métier d'une élite nobiliaire.
Qu'est-ce qu'un modèle chevaleresque du 12ème siècle ?
Nous verrons en un premier temps les rites et valeurs d'accession à la chevalerie puis la relation entre la chevalerie et l'Eglise. Enfin, nous étudierons les faits d'armes des chevaliers...
[...] On voit donc clairement la relation entre l'Eglise et le chevalier. L'adoubement du chevalier L'adoubement, l'entrée du jeune noble dans la chevalerie, est le rituel qui marque, au fils des décennies, le lien de plus en plus important entre l'Eglise et la chevalerie. Par l'expression du fait même de devenir chevalier, on peut constater ce lien important. En effet, on ne fait pas un chevalier, on l'ordonne tel un prêtre. La cérémonie de l'adoubement doit son nom à un vieux verbe germanique dubban qui signifie frapper. [...]
[...] A cette arrivée, ses vassaux, les Lombards d'Apulie et le Prince de Capoue se révoltèrent. Robert Guiscard se résigna à laisser le commandement de son expédition à son fils Bohémond, qui abandonna la conquête de Constantinople pour dévaster la Thessalie. La Conquête de l'Angleterre C'est Guillaume de Normandie, quant à lui qui lança la conquête de l'Angleterre en 1066. La Normandie avait été concédée au viking Rollon en 911 par Charles le Simple (l'un des derniers rois carolingiens) pour mettre fin aux exactions des vikings en les "installant" officiellement dans un territoire qu'ils contrôlaient déjà dans les faits depuis 896. [...]
[...] Elles furent écrasées par l'armée des croisés. En 1099, Lorsque les esprits furent calmés, Godefroi de Bouillon et Robert de Flandres décidèrent de rester près d'Antioche pour agrandir leur royaume, tandis que le comte de Toulouse, Robert de Normandie et Tancrède de Flandres continuèrent leur longue marche vers Jérusalem en emmenant avec eux Barthélemy et sa sainte lance. La conquête de la Grèce La conquête de la Grèce est le fruit de Robert Guiscard, Duc d'Apulie et de Calabre, fondateur de l'Etat Normand des Deux-Siciles, né vers 1016 près de Coutances en Normandie, fief de 10 chevaliers et mort le 17 Juillet 1085. [...]
[...] L'intégration officielle dans l'ordre de la chevalerie, pour servir l'Eglise. Un chevalier est un combattant La croisade des barons à Constantinople Le chevalier se devait de défendre l'Eglise et de combattre pour elle. En 1096 débute la grande croisade des barons qui se donnent rendez- vous à Byzance ; le roi d'Allemagne et le roi de France étant tous les deux frappés d'excommunication. La croisade des barons et chevaliers européens est commandée par Godefroi de Bouillon, Robert Courteheuse (1087-1106), 8ème duc de Normandie, les deux comtes Baudouins des Flandres et Raymond IV comte de Toulouse. [...]
[...] Toute l'histoire de la conquête de l'Angleterre est illustrée par la grande tapisserie de Bayeux. Habile politique, Guillaume de Normandie exploite la parjure d'Harold, le plus grave pêché pour un chrétien, en le faisant excommunier par le Pape : c'est donc sous l'étendard pontifical, facilitant le recrutement des troupes, que Guillaume prépare l'attaque de l'Angleterre à partir de la Normandie. Une armée de 6000 à 7000 hommes est ainsi constituée, comprenant de très nombreux seigneurs et chevaliers de toute la France qui convoitent des fiefs outre-Manche, dont Ansoud de Maule. [...]
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